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Paul Ellis › The Infinity Room

6 titres - 60:00 min

  • 1.Tick Tock (10:00)
  • 2.The Realms of the Unreal (10:00)
  • 3.Forever Endeavor (10:00)
  • 4.Flesh and Blood (10:00)
  • 5.The Unveiling Moment (10:00)
  • 6.MirrororriM (10:00)

informations

line up

Paul Ellis : Keyboards, Synthétiseur et Effets

chronique

  • musique Électronique atmosphérique

Paul Ellis est un musicien américain qui aime les atmosphères et les sons ambiants. Très attiré par le mouvement Européen, sa musique donne un mélange unique qui fascine et qui étonne d’écoute en écoute. The Infinity Room, son 8ième opus, n’échappe pas à cette règle. C’est un cd truffé d’effets sonores variés et de nappes synthétiques denses. Six titres pour 60 minutes, six titres qui durent 10 minutes chaque. Le timing est parfois brusque, mais l’idée de base est assez originale. Tick Tock démarre sur une bonne basse atmosphérique. Le rythme est doux, comme un souffle cosmique, entouré de belles envolées synthétiques. Le synthé se dégage de l’emprise atmosphérique et suinte de belles lignes mélodieuses, dont une superbe sur une air de gros carillon. Divin. The Realms of the Unreal souffle un vent synthétique qui pousse des effets sonores entourés de fluides synthétiques aux différents aspects. Les notes virevoltent dans une atmosphère cosmique et se tortillent entre elles. Ce royaume de l’irréel baigne dans un univers sonore riche où les bruits fusionnent avec des lignes synthétiques aux différentes tonalités. Très atmosphérique, ça fait très Michael Stearns sur M’Ocean. Cette ambiance éthérée se poursuit avec Forever Endeavor où une flûte synthétique pousse un air du moyen orient. Un truc inattendu qui donne son effet. Statiques, les multiples effets créent un tempo lent qui se dandine sur une ligne basse arabesque. L’ intro atmosphérique Flesh and Blood tourne en une jolie mélodie séquentielle. Accompagnée par des effets sonores dominants, cette douce ligne s’efface pour faire place à un souffle mi humain mi cosmique et se métamorphose en un rythme plus effréné, plus pesant. Les percussions martèlent le mouvement hypnotique qui s’échappe des souffles synthétiques. Le mellotron est suave et délirant. Un bon titre qui a du coffre, de la profondeur. The Unveiling Moment ne dévoile pas grand-chose, si ce n’est que la quête d’un long voyage intérieur. Un titre très relaxant où la quiétude des effets sonores d’une forêt aux milles attraits nous transporte sur nappe de synthé aussi dense que relaxante. Nous retrouvons la fraîcheur de la flûte synthétique qui amorce l’incroyable virée de MirrororriM. Un titre étrange qui défonce et qui fait décaper la peinture sur les murs. Très rythmé, les synthés se font des échanges cosmiques sur des lignes de basse qui fusent de toute part. Un Jean Michel Jarre sur le ‘’speed’’. Incroyablement dense, riche et cosmique. Il est exactement à l’image de son titre. Ceux qui disent et pensent que la MÉ est ennuyante peuvent aller se rhabiller. The Infinity Room est un superbe opus. En ce qui me concerne, c’est le meilleur, à date, en 2006. Un titre très riche qui allie les atmosphères ambiantes et spatiales aux rythmes sombres. Des rythmes évolutifs en constantes harmonies avec les superbes et denses nappes synthétique. Pour les amateurs d’atmosphérique, The Infinity Room doit figurer sur votre liste de prochaines dépenses. Pour les amateurs de lignes séquentielles à la Berlin School, c’est un excellent compromis. The Infinity Room est un opus qui navigue bien entre les deux parallèles culturels.

note       Publiée le samedi 3 juin 2006

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ForceMajeure Envoyez un message privé àForceMajeure
Cet album est tellement génial que je suis tenté par un 6/6. Les 6 morceaux sont variés et en même temps donnent à l’album son unité. La musique oscille toujours entre l’ambiant et les séquences. On ne s’ennuie jamais. C’est très bien fait. Si vous êtes un fan de séquences, vous y trouverez votre compte surtout dans le dernier morceau ultraséquencé. Si vous aimez l’ambiant pas trop minimaliste, ni trop monotone, vous y trouverez votre compte. Bref, courez y ! Ma note : 5,5 / 6
Note donnée au disque :