Flowers From The Man Who Shot Your Cousin › Hapless

13 titres - 38:32 min

  • 1/ The branch
  • 2/ I do not love you anymore
  • 3/ Lay down your arms
  • 4/ Crow black harm
  • 5/ Girls
  • 6/ Happy things
  • 7/ River song
  • 8/ Childhood
  • 9/ Saddled up
  • 10/ Sweet life
  • 11/ Postcard from a river
  • 12/ Mouldings
  • 13/ Running dry

informations

Studio Waterhouse Records, Paris, France.

Deux morceaux en écoute ici : http://www.myspace.com/flowersfromthemanwhoshotyourcousin

line up

Morgan Caris

chronique

  • indie folk

Cet album du franco-américain Morgan Caris (ça va plus vite à écrire que "Flowers from the man who shot your cousin", avouez) est la seconde parution du nouveau label folk parisien "Waterhouse records", juste après une compilation-manifeste ("Folks pop in at the waterhouse"), dont je vous causerai tantôt. La musique folk artisanale et dépouillée en provenance des Etats-Unis semble décidément être une préoccupation constante pour des artistes hexagonaux de plus en plus nombreux. Vic Chesnutt ou Will Oldham sont passés par là pour charmer nos oreilles parfois réticentes. Et d'autres avant eux : Leonard Cohen, Neil Young, Nick Drake... ce dernier étant sans doute l'influence la plus criante ici (mélodisme limite pop britannique oblige) - on a vu pire, comme référence première. Le problème avec ce genre, c'est qu'il faut y outrepasser le simple "songwriting", si talentueux soit-il, pour s'y mettre à nu, y dévoiler ses tripes dans une expérience intime voire douloureuse. Il faut aussi avoir des choses à dire, et soulever des questions qui gênent la vie. Morgan Caris réussit presque à remporter la mise, par ses compositions mélancoliques et graves, parfois rehaussées de cordes, de guitare électrique au son clair (en plus de la traditionnelle gratte sèche), de claviers, où une basse profonde comme un tombeau rythme un chant sobre ; ses musiques font souvent mouche (les plus sombres...), sans que l'on prenne la peine d'en comprendre les paroles (peine que j'ai bien pris soin de ne PAS prendre, la musique devant se suffire à elle-même). Hélas, le bonhomme ne parvient pas toujours à éviter certains clichés folk/pop : bucolisme un peu trop douceureux pour être honnête (le son des grillons...), richesse harmonique trop prononcée, son trop propre à mon goût (j'aime quand ça râpe... à quand le nouveau Sparklehorse ?). Mais ce premier album reste prometteur, pour peu que l'on s'abandonne à ses moments de beauté trouble, qui frôlent le désespoir avec élégance, sans jamais y tomber.

note       Publiée le lundi 8 mai 2006

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    Nicko Envoyez un message privé àNicko  Nicko est en ligne !
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    J'adore le nom du groupe ! Hein... cousin ??? ha ha ha !