The Dogma › Black roses

Il y a une chose que les labels qui s'occupent des services de presse n'ont vraiment pas compris ; c'est qu'on n'achète pas l'indépendance d'un chroniqueur. Surtout quand celui-ci est bénévole, c'est-à-dire absolument indépendant et donc libre de dire clairement ce qu'il pense, comme il le pense, sa dévotion et sa passion pour la musique étant ses seules motivations. Il n'est donc pas question ici, Messieurs, d'un clientélisme déplacé qui vous servirait ô combien en inversant les rôles. On a déjà trop tendance à nous gaver avec des disques inutiles, alors de là à ce que les labels nous disent bientôt ce qu'il faut écrire ET comment, il n'y a qu'un pas... Du coup, quand je reçois ce torchon sensé promotionner le groupe The Dogma, formation prog métal tout ce qu'il y a de plus stérile et prévisible, je ne me fais aucun soucis car ce n'est décidément pas demain la veille qu'ils nous apprendront à rédiger nos chroniques. Jugez plutôt ; "La vie elle-même écrit fréquemment les plus grandes histoires, et l'histoire d'un groupe aussi peu commune que celle de The Dogma tend à devenir un élément particulièrement indépendant et excellent. Leur carrière a été jusqu'ici aussi exceptionnelle et colorée que la musique de leur premier album, Black Roses, sur lequel le groupe italien mélange du heavy metal traditionnel avec des éléments progressifs et un soupçon de mélancolie, ce qui donne à ces dix titres une dimension atypique et contemporaine ajoutée à des passages orchestraux et des cascades de claviers. Alors, que s'est-il vraiment passé, qu'est-ce qui a réuni ces 5 musiciens et leurs goûts musicaux opposés ?" ...On s'en fout et on s'en branle.