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Peter Hammill › Roaring forties

  • 1995 • Fie! FIE! 9107 • 1 CD

13 titres - 48:10 min

  • 1/ Sharply Unclear (5:40)
  • 2/ The Gift of Fire [precursed] (1:44)
  • 3/ The Gift of Fire [talk turkey] (6:46)
  • 4/ You Can't Want Waht You Always Get... (5:58)
  • 5/ ...If You Haven't Got It Yet (3:34)
  • 6/ A Head Stretch
  • i) Up Ahead (3:30)
  • 7/ A Head Stretch
  • ii) Continental Drift (3:09)
  • 8/ A Head Stretch
  • iii) The Twelve (1:35)
  • 9/ A Head Stretch
  • iv) Long Light (3:01)
  • 10/ A Head Stretch
  • v) Backwards Man (4:07)
  • 11/ A Head Stretch
  • vi) As You Were (1:59)
  • 12/ A Head Stretch
  • vii) Or So I Said (2:04)
  • 13/ Your Tall Ship (5:00)

informations

Terra Incognita, Bath, Angleterre, août 1993 - mai 1994

line up

Simon Clarke (orgue), Manny Elias (batterie, percussions), Stuart Gordon (violon), David Jackson (saxophone, flûte), Nick Potter (basse)

chronique

Le problème avec le service que je rends - parfaitement messieurs - en rédigeant des chroniques, parce que, croyez-le ou non, c'est comme ça que je conçois mon travail, c'est que cela peut vite tourner en une forme de sentence définitive, que je ne souhaite pas particulièrement d'ailleurs, surtout quand elle est alors appuyée par de sombres spécimens en recherche de sensations fortes et qui prennent leurs désirs pour des réalités. On l'a vu - enfin, surtout les plus courageux d'entre vous qui se sont déjà farcis pas moins de vingt trois chroniques avant d'atterrir ici - la carrière de Peter Hammill est pour le moins chaotique, capable du pire comme du meilleur, osant tout et son contraire, tantôt sur un même album, tantôt dédiant un disque entier à chacune de ces approches particulières, alors bien malin celui qui pourra prédire avec exactitude les directions qu'empruntera le Thin Man après chaque nouvelle publication... Parmi le cercle très select de ses fans déclarés, "Raoring Forties" est régulièrement cité comme un des meilleurs albums réalisés par Hammill depuis... "A Black Box" ! J'aimerais préciser leur pensée, si toutefois c'est bel et bien ainsi qu'il l'entendait ; "Roaring Forties" est l'album qui s'efforce le plus de mimer "A Black Box". Et c'est là où le bas blesse précisément. Sur une progression d'accords similaire à "I Want You (She's So Heavy)", histoire de situer, "Sharply Unclear" est sans aucun doute le titre le plus convaincant du lot (le seul ?) en confirmant au passage ce point de vue si répandu. Puis, l'agencement des titres, bien que subdivisés en plusieures parties, renforcent l'impression générale. "Roaring Forties", si l'on passe sous silence "Your Tall Ship" qui aurait par ailleurs gagné à n'être joué qu'au piano, se conclut d'ailleurs sur "A Headlong Stretch", longue suite de vingt minutes qui recycle de vieux plans, "A Plague of Lighthouse Keepers" et "(In the) Black Room" compris. "A Headlong Strectch" n'est pas "Flight 2". Et "Roaring Forties", à mon grand regret, n'est pas "A Black Box 2" non plus, même si, de toute évidence, on s'est donné du mal pour tenter de nous le faire croire. C'est tout de même un bien meilleur album que "The Noise" (pas difficile), et un retour évident à une ambition clairement rattachée à l'idiome progressif. Encore faut-il voir ce que Peter Hammill décidera d'en faire...

note       Publiée le dimanche 30 avril 2006

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    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    J'aime cet album. J'annonce la couleur. De manière irrationnelle. Ce qui est la seule façon d'aimer. 'Sharply Unclear' (dont je me fiche de savoir s'il est ou non pompé sur les Beatles), 'The Gift of Fire', 'You Can't Want What You Always Get...' ne me donne qu'une envie: celle de les bisser. Et de les remettre le lendemain. J'aime quand Hammill travaille (travaillait, RIP) avec Nic Potter, un vrai plus sur 'Roaring Forties'. 'A Headlong Stretch' est-il + ou - que 'Flight'? Je m'en fous, ne me pose pas la question, il n'ont en commun que Hammill et leur durée. Sur cet album, Peter se fait évident, ses lignes et contre lignes vocales sont patentes. La seule réserve - encore ne suffit-elle pas à plomber le disque - concerne Manny Elias, plus que rudimentaire. Ah, si Nick Evans avait été de la partie... 'Objectivement' mérite un 4, mais je lui mets un 5 irrationnel (mais l'art, et son appréhension, n'a jamais rien de rationnel, sinon, quand il est conceptuel (qui a dit ineptie?), au niveau des intentions...

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    vincenzo Envoyez un message privé àvincenzo
    Je ne dirai pas "pompage" mais plutôt "clin d'oeil"...
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    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
    Pour moi, la comparaison avec "A Black Box" n'est valable que pour le début de la suite "A Headlong Stretch", et encore ! Sinon, cet album est clairement de bonne facture, avec une préférence pour "Sharply Unclear", qui est un bien beau morceau, malgré le pompage des Beatles plus qu'évident.
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    vincenzo Envoyez un message privé àvincenzo
    Je n'ai jamais vraiment fait de comparaisons avec "the black box" qui, à mes oreilles, sonne beaucoup plus expérimental et moins rock que ce "roaring forties". A sa sortie, cet album m'avait tout de suite plu et rassuré. Il faut dire qu'il succède à ce fameux "the noise" :( Alors, en effet, "a headlong stretch" se rapproche de "flight" mais ce n'est pas non plus la première fois que Peter Hammill nous plonge dans une longue suite...
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