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Peter Hammill › There goes the daylight

  • 1994 • Fie! FIE! 9106 • 1 CD

10 titres - 72:37 min

  • 1/ Sci Finance [revisited] (5:33)
  • 2/ The Habit of the Broken Heart (6:48)
  • 3/ Sign (8:09)
  • 4/ I Will Find You (6:03)
  • 5/ Lost And Found (8:05)
  • 6/ Planet Coventry (6:46)
  • 7/ Empress's Clothes (5:19)
  • 8/ Cat's Eye / Yellow Fever [running] (6:32)
  • 9/ Primo on the Parapet (12:32)
  • 10/ Central Hotel (6:50)

informations

The Grand, Londres, Angleterre, 29 avril 1993

line up

Manny Elias (batterie), Stuart Gordon (violon, guitare, chœurs), Peter Hammill (guitare, chant), Nick Potter (basse)

chronique

Au moment de sa parution, "There Goes The Daylight" semblait avoir comme seul rôle prépondérant celui de combler le vide laissé par l'absence de tout témoignage en concert relatif à Peter Hammill dans une configuration de groupe. On l'a vu avec "Room Temperature Live", et on le verra bientôt avec "Typical", et même "Veracious" en 2006, les représentations intimistes, elles, en solo ou en duo, ne manquent pas. En somme, c'est donc la place occupée jusque là par "The Margin" - pas encore réédité à l'époque, vous commencez à comprendre - que ce live de fortune tente de remplacer. Quelque soit l'angle adopté,"There Goes The Daylight" ne tient tout simplement pas la comparaison. Tout d'abord, l'album n'est pas double. Un soulagement sans doute pour ceux qui n'apprécient guère le personnage et qui se sentiraient vite découragés à l'idée de devoir se farcir deux disques d'affilée. Quoi qu'il en soit, cette remarque a beau être anecdotique et la moins embarassante de celles que je m'apprête à formuler, elle n'en revêt pas moins un poids significatif qui fera pencher la balance en sa défaveur. Ensuite, le choix des titres peut difficilement concurrencer la débordante énergie dont les plus chanceux avaient gardé un impérissable souvenir sur "The Margin". En se focalisant sur ses dernières productions ("In A Foreign Town", "The Noise"), Peter Hammill tente sans doute de redorer le blason de ses compositions toutes fraîches et dont il se sent, par la force des choses, beaucoup plus proche. Mais pour la férocité, on repassera. "There Goes The Daylight" ne jouit pas du son brut caractéristique de son illustre prédécesseur, et Manny Elias n'est pas Guy Evans non plus, je vous prie de m'excuser. Le groupe assure, est bien en place, mais se met rarement en danger. Avec la tension en moins, c'est finalement à un rock pépère auquel on assiste. Et cela est d'autant plus parlant quand le groupe s'attache à revisiter "Sign", "Empress's Clothes" ou "Central Hotel", tous issus de "Sitting Targets", et qui avaient également eu les honneurs d'une interprétation par le K Group. Reste alors l'inévitable piège de titres plus aguicheurs comme "Lost and Found" pour "Over" ou encore "The Habit of The Broken Heart" et "Cat's Eye/Yellow Fever" du regretté Van Der Graaf, seules roues de secours transformées en produit d'appel pour les quelques indécrottables nostalgiques qui se sentent vraiment concernés.

note       Publiée le dimanche 30 avril 2006

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