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Inade › Samadhi state

cd • 8 titres • 55:48 min

  • 1Ghost sector
  • 2Samadhi state part one
  • 3Samadhi state part two
  • 4Legion of God
  • 5Uninhabited red
  • 6Cages
  • 7Samadhi state part three
  • 8Smadahi state part four

informations

Enregistré par Inade au studio Light Channel, Allemagne, 2000-2002. Remixé et remanipulé 2005-2006.

Sessions de travaux inédits, remixés en 2005 et 2006. Initialement disponible lors de la performance pour l'équinoxe de printemps à Tokyo en mars 2006.

line up

René Lehmann & Knut Enderlein (tous instruments et voix)

chronique

  • dark-ambient rituelle

Alors qu'il n'était même pas annoncé officiellement par le groupe lui-même un nouvel album d'Inade parait, prévu à l'origine pour le concert à Tokyo en mars 2006 et finalement disponible dans le reste du monde. En fait de nouvel album il s'agit de sessions inédites datant de quelques années, retravaillées pour coller au nouveau concept live du duo allemand dont on a pu avoir un aperçu lors de leurs denières performances. Dans la religion hindoue, le Samadhi est un état supérieur de conscience qui permet de plonger en son for intérieur. Pour cela l'abandon de tous éléments sensibles (de son propre corps et de son environnement) est nécessaire afin d'atteindre un état de transe assez impressionant, celui-ci conduisant au ralentissement de la plupart des fonctions vitales. 'Samadhi state' est ainsi en complète corrélation avec son propos : le rythme y est posé, lent et juste évolutif pour en savourer l'effet de transe. Les basses sont plus discrètes, servant plus la construction qu'elles ne la soutiennent. L'aspect éthéré de la musique d'Inade devient ainsi la principale composante de ce rituel visant à effacer les frontières entre organique et spirituel pour en dépasser les contingences terrestres. Moins impressionnant au premier abord, le son d'Inade dévoile au fur et à mesure une profondeur autre que celle qui jusqu'ici tenait avant tout de la débauche d'infra-basses telluriques. Avec 'Samadhi state', les allemands prouvent que leurs compositions peuvent parler d'elles-mêmes en combinant intelligement production classieuse et subtilité harmonique. Inspiré, habité, maîtrisé et bluffant.

note       Publiée le mardi 25 avril 2006

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Note moyenne        6 votes

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Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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bien évidemment et comme je dis à Hallu : encore heureux ! Avec cette scène faut toujours qu'on soit à côté si on aime pas le truc trop terrible, seulement le cinoche boum réverbération à l'envie ça va cinq minutes, j'ai souffert d'autant plus sur Burning flesh (vous en avez pas marre, vous, des cloches et des choeurs samplés ?), tout ce folklore post-Zamia Lehmahni sauce chtonienne qui se dit rituel, faudrait revoir la définition d'un rituel, de ce qu'il met justement en action, et c'est généralement quelque chose de précis et pas un amalgame d'espace, de terre et d'apocalypse quadridimensionnelle, merci de ne pas confondre évocation et invocation

Marco Envoyez un message privé àMarco
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je pense que tu passes complètement à côté à mon avis ;)

Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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acheté quelques Inade, pour l'instant malgré le chouette grondement de parquet c'est un gros Z qui traine au dessus de ma tête, je ne vois absolument pas le rapport avec les groupes affiliés à Aural Hypnox, à la limite avec i.corax pour l'aspect élémental mais tout ça reste aussi cinoche et bling-bling que notre copain Brian, qui lui aura au moins pondu TPWTBSH - encore quelques écoutes de chaque et ça repart sur le marché

juj Envoyez un message privé àjuj
vraiment réussi en vérité : juré craché, j'avais pas capté avant d'intervenir la voix qui répète tief, tief machin, tief cela, tiefer als ewigkeit, dès le premier morceau ; et le packaging, sobre et noir, est bien en accord avec tout ça ; aucun scrupule à lui mettre 6 après qqs écoutes seulement, je sens que celui-là n'a pas fini d'être tiefer und tiefer ...
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juj Envoyez un message privé àjuj
foutrement deep, ouais, on nage dans un noir d'encre (je suis très réceptif aux suggestions des pochettes), celui du vide (qui d'ailleurs me le fait bcp plus que The Place wher the black stars hang, auquel il me fait vaguement penser), une sorte d'état figé, insensible, contemplatif, concept très très réussi, chapeau !
Note donnée au disque :