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Syndromeda › Last Days on Earth

  • 2006 • SinSyn SinSyn 200601 • 1 CD

cd • 4 titres • 69:37 min

  • 1Ballad Of Love And Mystery22:09
  • 2The Secret Life Of A15:52
  • 3The Sense16:48
  • 4Too Hot In Hell14:48

informations

line up

Danny Budts: Synthesizers & Keyboards

chronique

  • musique Électronique experimental berlin

Danny Budts (Syndromeda) est un musicien Belge qui fait de la musique depuis le début des années 90. Il a conçu ses premiers synthétiseurs et a monté son propre studio, lui donnant ainsi une totale liberté artistique. Indépendant, il crée sa musique, comme un artiste peint ses toiles; sans compromis. Sa toile de fond est le synthétiseur. Comme un virtuose, il aime en sortir le maximum. Des sons tordus, sulfureux et aigus ses notes, ainsi que ses solos, sont la structure même de ses compositions. Last Days on Earth en est une exemple frappant.
Ballad of Love and Mystery démarre en grande pompe orchestral. Une nuée de violon couve une basse pulsation séquentielle, d’où émergent des clés sonores qui tourbillonnent dans un espace sonore riche. Les chœurs, les strings, bref les beautés d’un mellotron sont utilisées à profusion. Atonique, le beat est séquentiellement lourd. L’effet aurait été meilleur avec une pièce plus courte. Un synthé sinueusement lent débauche The Secret Life of A. Une discrète pulsation se fait entendre et mue en une séquence plus accélérée. Le séquenceur s’emmêle avec les percussions électroniques. Le rythme change, les synthés sont plus agressifs. Et tranquillement, la pièce s’essouffle pour faire place à The Sense. Une pièce avec un rythme qui pilonne, qui fait du surplace et qui est bombardé par des gros accords et des gros solos de synthé. Too Hot in Hell ne se démarque pas plus. Malgré les soubresauts des séquences, la pièce ne prend pas véritablement d’envol. C’est statique et on est toujours en attente.
C’est la faiblesse de Last Days on Earth de Syndromeda. Nous sommes toujours en mode attente. Les synthés, notamment le mellotron, sont superbes. Les séquenceurs et les percussions sont en arrière plans, donnant l’illusion d’un manque de chaleur, de profondeur. Très synthétique on a l’impression de nager en eau froide, avec quelques courants chauds. Ça ne lève pas comme on le penserait. S’adressant à un auditoire plus restreint, le dernier Syndromeda est plus expérimental et demande plus d’écoute. Et comme les grandes œuvres incomprises, il gagne à être écouté plus souvent.

note       Publiée le mercredi 19 avril 2006

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