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Project Andrew Rotten › En Passant

  • 2005 • GEMA AR 1111 • 1 CD

cd • 8 titres • 69:00 min

  • 1En Passant08:06
  • 2Sharp Sequencer05:54
  • 3Again and Again11:02
  • 4Depression08:18
  • 5X-Ray05:11
  • 6Breath10:18
  • 7Spiders On The wall07:03
  • 8Pulse13:00

informations

line up

Andrew Rotten / Analog Synthesizers, Digital Synthesizers, Software Synthesizers, SHARC based mixing and recording system, Computer Ralf Marschner / Guitare sur pistes 2,4 & 8 Rainer Gersdorf / Basse sur la piste 4

chronique

  • berlin school

Après Andreas (Axess) Morsch, Anrew Rotten est le 2ième membre de Pyramid Peak à y aller d’un effort solo. Est-ce significatif d’une fin prochaine ou l’explication du plafonnement créatif du Peak? Toujours est-il que, comme son comparse, Rotten étonne par sa créativité et son audace. En Passant est l’une des œuvres méconnues de 2005, pourtant il s’agit d’un titre remarquable, l’un des bons de cette année.
Des effets mécaniques sonores lancent En Passant. Lentement les synthés gémissent sur une intro légère. Le beat évolue de façon hypnotique et sensuelle. Les fines percussions nous plongent en plein Berlin School. Derrière une fine ligne séquentielle les synthés gémissent avec de plus en plus de force. Cette introduction est représentative d’En Passant du Project Andrew Rotten. Sharp Sequencer est un titre plus nerveux. La guitare de Ralf Marschner fait un alliage étonnant et plaintif avec le synth de Rotten. Arythmique la pièce embrasse un côté jazzy. Après une longue intro spatiale, les séquenceurs et percussions s’agitent pour donner un rythme nerveux, saccadé à Again and Again. Un bon titre qui casse et termine sur un rythme plus soutenu. Depression est plus posé. Une douce ballade cosmique qui bat à un rythme sensuel, imposé par une percussion lourde et un synthé gémissant. Plus nerveuse X-Ray se déchaîne sur des synthés et des percussions agressives. Un beau titre qui nous amène à l’excellent Breath qui trône au sommet de cet opus avec de belles lignes de percussions séquentielles qui épousent tantôt des rythmes en spirale, tantôt des rythmes nerveux et échevelés. Un bon titre qui aurait fait le répertoire de TD.
Avec son intro austère Spiders On The wall évolue sur des synthés et séquenceurs dansant. Un titre avec un excellent jeu de percussions et d’effets sonores. La ligne séquentielle de Pulse est incroyablement pesante. L’orientation musicale de la pièce nous ramène aux meilleurs moments de TD des années 80. Un titre génial qui progresse et converge vers un éclatement sonore retenu en boucle par des percussions et des séquenceurs tranchants et saccadés. Un boléro cosmique qui laisse échappé des notes indisciplinées qui résistent à une cacophonie annoncée.
En Passant est une agréable surprise. Andrew Rotten réussit un tour de force en livrant un album où les pièces évoluent et les rythmes cassent tout en y maintenant le petit côté mélodieux des premières œuvres de Pyramid Peak, comme l’excellent Ocean Drive.

note       Publiée le jeudi 13 avril 2006

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