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Steve Hackett › Please don't touch

  • 2005 • Virgin VJCP-68774 • 1 CD

10 titres - 38:38 min

  • 1/ Narnia (4:06)
  • 2/ Carry On Up the Vicarage (3:11)
  • 3/ Racing In A (5:07)
  • 4/ Kim (2:14)
  • 5/ How Can I? (4:40)
  • 6/ Hoping Love Will Last (4:09)
  • 7/ Land of a Thousand Autumns (1:57)
  • 8/ Please Don't Touch (3:39)
  • 9/ The Voice of Necam (3:11)
  • 10/ Icarus Ascending (6:21)

informations

Angleterre, novembre 1977-février 1978

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité. La réédition de 2005 comprend trois bonus : deux versions alternatives de "Narnia" (3:36) et (4:30) et une version en concert de "Land of a Thousand Autumns/Please Don't Touch" (7:52), portant la durée du disque à 54:29

line up

Tom Fowler (basse), Steve Hackett (guitares, claviers, percussions, chant), Graham Smith (violon), Chester Thompson (batterie, percussions), John Hackett (flûte, piccolo, claviers, pédale basse), Steve Walsh (chant), Richie Havens (chant, percussions), Randy Crawford (chant), Dave LeBolt (claviers), John Acock (claviers), Phil Ehart (batterie, percussions), James Bradley (percussions), Hugh Malloy (violoncelle)

chronique

Avec "Please Don't Touch", l'histoire se répète presque, mais à rebours. Des rumeurs prétendent même que ce disque serait en réalité constitué des chansons rejetées par les autres membres de Genesis, des chansons qui auraient dû faire de "Wind & Wuthering" un album double ! Si rien ne peut le prouver, on peut en tout cas aisément imaginer les réticences que ces titres ont du susciter. En dépit des apparences, et malgré les reproches souvent formulés à l'égard de cet album, notamment son aspect trop hétéroclite pour certains, je perçois pourtant en "Please Don't Touch" une touche finalement bien plus personnelle que sur les autres albums de Steve Hackett, réputés supérieurs. C'est vrai que l'album commence comme une mauvaise blague, avec la présence de Phil Eihart et Steve Walsh (tous deux du groupe Kansas) sur le tubesque "Narnia", puis "Racing in A", entrecoupés par un "Carry On Up The Vicarage" qui, bien que portant en lui quelques bonnes idées, paraît aujourd'hui bien ridicule. La première face du disque termine son petit tour avec une plage acoustique ("Kim") et un premier tour de chant pour le vétéran Richie Havens sur un "How Can I ?" qui emprunte trop à "Across The Universe" que pour pouvoir séduire sans restriction. La seconde face a évidemment de quoi appâter les plus mordus avec sa suite instrumentale en trois actes, "Land of a Thousand Autumns", "Please Don't Touch" et "The Voice of Necam". Et ce sont bien souvent les seuls titres retenus par les amateurs pour sauver ce disque du dépit dans lequel on l'étouffe généralement. Avec ses qualités et ses défauts, "Please Don't Touch" ballade tout de même avec lui un parfum automnal qui, en ces jeunes années, colle déjà à la peau de Steve Hackett et sa musique. Elle ne cherche pas à simuler une approche progressive mais, bien au contraire, s'efforce de faire ses preuves en se reposant uniquement sur l'intelligence et la sensibilité de son écriture. Et elle éclate au grand jour sur des titres comme "Icarus Ascending", avec toujours Richie Havens, et plus encore sur "Hoping Love Will Last" et une Randy Crawford toujours aussi extraordinaire, le coeur sur la main.

note       Publiée le samedi 8 avril 2006

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    commentaires

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    kaplan Envoyez un message privé àkaplan

    Richie Havens R.I.P.

    Note donnée au disque :       
    Hackett Envoyez un message privé àHackett

    J'aime bien cet album même si ce n'est pas mon préféré de Steve.

    Il opere ici comme un maitre d'orchestre qui dirige tout ces artistes différents, c'est en cela un album assez singulier et intéressant de sa carrière.

    Narnia est super sympa je trouve, How Can I avec la voix unique de Richie Havens est une de ses meilleures chansons, Kim petite piece acoustique en hommage à sa chérie (Kim Poor) est aussi un classique de son repertoire.

    A cette façe plutot acoustique et chantée, se joint une façe plus experimentale, "planante" et electrique avec l'instrumental Land of a Thousand Autumns executé à la guitar synthé. Très reussi. Le morceau titre, classique parmis les classiques de Steve, est très bien mais le son est decevant comparé aux versions lives.

    Carry On Up the Vicarage est une petite fantaisie plus ou moins réussie dont on aurait pu se passer.

    A noter une nouvelle fois l'originalité et le modernisme d'Hackett dans la recherche de nouvelles sonorités à la guitare électrique, avec l'utilisation de guitar - synthé et de l'ebow.

    Note donnée au disque :       
    Tango Mago Envoyez un message privé àTango Mago
    keske tu di ?
    elioth Envoyez un message privé àelioth
    Non,non et re-non je ne peux pas laisser passer une critique de la sorte sur l'album avec lequel je suis né, avec lequel j'ai grandi et celui qui m'a donné definitivement le gout à la 6 cordes... kesk g pu faire chier mes parents pour k'ils me passe en boucle carry on up the vicarage...keske g galeré pour trouver l'open tuning de narnia... c la strat de please don't touch ki m'a poussé à en acheté une (et le prix de la goldtop les paul deluxe aussi .....) c avec cet album ke g decouvert le e-bow et ce st ds chanteuz comme randy crawford qui m'ont fait apprécié le jazz... Sans le roland synthé du passage jazzy de icarus ascending, me serais je interressé à pat metheny?
    pquenin Envoyez un message privé àpquenin
    Encore une fois, je m'élève contre certains propos de la chronique de progmonster. Je ne vois pas en quoi la présence de Phil Ehart et de Steve Walsh est une blague, au contraire ça m'a fait plaisir de les voir ainsi associés à la "galaxie" Genesis. La première face est fabuleuse, contrairement à ce qui est dit ici, en fait cet album est sans doute le meilleur de Steve Hackett, en tout cas c'est mon préféré. Bon, il est indissociable dans mon esprit des 3 autres 1ers albums de Steve. Ils forment à eux quatre un tout, comme c'est la cas aussi par exemple des 4 1ers albums de SAGA. Cet album est certes varié mais pas hétéroclite à mon goût. "sauver ce disque du dépit dans lequel on l'étouffe généralement" non mais sans blague ça sort d'où ça, je n'avais jamais entendu du mal de cet album jusqu'à aujourd'hui !
    Note donnée au disque :