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Steve Hackett › Voyage of the acolyte

  • 2005 • Virgin VJCP-68773 • 1 CD

8 titres - 40:52 min

  • 1/ Ace Of Wands (5:23)
  • 2/ Hands of the Priestess Part I (3:28)
  • 3/ A Tower Struck Down (4:53)
  • 4/ Hands of the Priestess Part II (1:31)
  • 5/ The Hermit (4:49)
  • 6/ Star of Sirius (7:08)
  • 7/ The Lovers (1:50)
  • 8/ Shadow of the Hierophant (11:44)

informations

Kingsway Recorders, Angleterre, juin-juillet 1975

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité. La réédition de 2005 comprend deux bonus : "Ace of Wands" en concert (6:31) et "Shadow of The Hierophant" version longue (17:01), portant la durée du disque à 64:23

line up

Phil Collins (percussions, batterie, vibraphone, chant), Steve Hackett (guitares acoustiques et électriques, mellotron, harmonium, clochettes, autoharp, effets, chant), Percy Jones (basse), Sally Oldfield (chant), Mike Rutherford (basse, pédale basse), Nigel Warren-Green (viloncelle), John Acock (elka, rhapsody, mellotron, harmonium, piano), Robin Miller (hautbois, cor anglais), Johnny Gustafson (basse), Steve Tobin (toux)

chronique

avatarProgmonster

Le problème avec Steve Hackett - enfin... si problème il y a vraiment - c'est que peu sont ceux à s'être aventurés dans sa discographie juste par curiosité. Leur véritable moteur, en réalité, même inconscient, c'est la nostalgie. Un sentiment qui, du reste, sied comme un gant à ce guitariste élégant. Nostalgie d'une magie que beaucoup veulent fatalement voir perdurer. Pour ceux qui en doutaient encore, il apparaît évident à l'écoute de "Voyage of The Acolyte", réalisé fin 1975 dans la foulée de l'annonce du départ de Peter Gabriel semblant ainsi sonner le glas de Genesis, que l'anglais flegmatique est en définitive pour beaucoup dans cet esprit romantique, voire romanesque, identifiable entre mille et que les plus fidèles ont trop systématiquement pris l'habitude d'attribuer presque aveuglément au claviériste Tony Banks. Ce dernier est d'ailleurs le grand absent de ce disque puisque la section rythmique du groupe, Rutherford et Collins donc, viennent prêter main forte à leur compagnon. Ce n'est pas nouveau non plus, mais c'est tout de même sur ce disque, sur le titre "Star of Sirius" plus précisément, que l'on peut entendre pour la première fois le batteur assurer la partie chant de manière bien plus assurée que les désuets "For Absent Friends" et "More Fool Me", de sinistre mémoire. Du coup, il est bien difficile de se prononcer tant "Voyage of The Acolyte" a tout du disque manqué de Genesis ; la mise en musique d'un futur possible que la paire magique "A Trick of The Tail" et "Wind & Wuthering" s'emploiera bientôt à concrétiser. C'est tout de même un album parfaitement bien construit, maîtrisé de bout en bout, développant toute une série de thèmes forts dont les rappels judicieux d'une chanson à l'autre concourent à en faire un bloc solide et indivisible. Le caractère champêtre, la touche médiévale qui fait tout le charme de toute cette frange de la scène progressive britannique côtoient les grandes envolées lyriques et les passages instrumentaux flamboyants. Ceci étant dit, l'oeuvre de Steve Hackett, et cet album tout particulièrement, s'adresse avant tout aux personnes les plus concernées.

note       Publiée le samedi 8 avril 2006

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Note moyenne        9 votes

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commentaires

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benni › Envoyez un message privé àbenni

Cet album est génial.Et Steve est un guitariste extraordinaire,mon préféré en tout cas.J'adore ses sonorités!

docteur.justice › Envoyez un message privé àdocteur.justice

peu inspiré... attention, il ne faut pas tout confondre, un album fait par les membres des plus grands groupes (genesis, yes, crimson, elp) sera rarement inspiré comme la somme de talents originaux pour une musique originale. beaucoups d'albums de steve howe, de wakemann, ne parlons pas de tonny banks ou phil collins, sont assez inintéressants. Pourtant, Voyage of the accolyte est un exemple de réussite d'un album de qualité avec un début d'album fabuleux. Je suis completement d'accord que le glas de génésis ne fut pas le départ de gabriel comme beaucoup le prétendre mais le départ de hackett qui effectivement libera son jeu de guitare et même ! le bonifia. Malheureusement son coté perfectionniste donnera peut être une teneur un peu trop froide a la musique d'hackett

On peut noter sur 2 titres, le fabuleux percy jones a la basse, bassiste de brand x et sans doute l'un des meilleur et plus originaux bassiste au monde.

que ce soit du genesis.. c'est plutot rassurant, parce que entendre collins qui fait du ub 40, anderson de la variété insipide, mieux vaut encore une bonne inspiration génésisiène qu'un album se batardisant au grand public

bb52 › Envoyez un message privé àbb52

Par curiosité et pour essayer de tirer à l'infini ce que j'aime, c'est à dire Genesis, j'ai ecouté cet album, je suis resté perplexe par moment un peu fasciné à d'autres. En définitive, j'ai le sentiment d'un album automatique et peu inspiré un brin sirupeux. A des années lumiere de petits chef d'oeuvre comme Selling England By the pound ou de Trick of the tail. Un groupe magique est fait de musiciens et compositeurs magiques, souvent ils sont decevants en voulant jouer personnel. C'est le cas ici.

Tango Mago › Envoyez un message privé àTango Mago

Proggy nous chroniquera-t-il quelques albums "classiques" du bonhomme ?

Tango Mago › Envoyez un message privé àTango Mago

Bon disque, mais beaucoup trop genesien pour prétendre à une vraie originalité.