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Kada › Kada

6 titres - 52:43 min

  • 1/ Chinvat I (0:22)
  • 2/ Chinvat II (7:03)
  • 3/ Kapuk (10:25)
  • 4/ Bör és Sàr (13:04)
  • 5/ Kada (11:34)
  • 6/ Keresö (10:15)

informations

Club Banan, Budapest, Hongrie, 19-23 juillet 1998

line up

Gergely Ballay (batterie), Attila Boros (basse), Gergely Katona (trompette, trombone), Gabor Kollmann (saxophone), Gyozo Mogyoro (percussions), Lazlo Valik (guitare)

chronique

  • post modern > fusion

Les raisons pour lesquelles il n'est pas souhaitable de se plier à un descriptif sommaire, à un genre au libellé trop connoté, ne manquent pas. C'est comme parler de maux d'estomac ; tout le monde pense pouvoir partager ce que c'est alors que nous avons tous, en réalité, notre propre expérience de cette chose ma foi plutôt désagréable. Et rien ne peut donc nous assurer que notre perception de la chose corresponde en tout point à celle de votre voisin... Il en est de même en musique. Quand je dis "progressif", il y a un monde entre Genesis et Univers Zero. De même, citer un groupe, surtout quand celui-ci a développé plusieures approches très différentes tout au long de sa carrière, n'aide pas non plus. Prenez King Crimson... Alors quand on parle de "fusion", l'amalgame est peut-être encore plus dangereux de rattacher ce style à ce jazz perverti en muzak d'ascenseur dans lequel certains musiciens talentueux se sont pourtant compromis. Kada est un groupe hongrois dont le style de prédilection, aussi réducteur soit-il, s'apparente bel et bien à de la fusion. Pour plus de précisions, je dirais que notre sextet cultive une esthétique qui aurait tout-à-fait sa place sur CMP Records. Une façon anguleuse d'aborder la chose, avec une certaine technique, c'est indéniable, mais pas au point d'en devenir l'élément prépondérant. Une certaine nervosité aussi. Les thèmes développés par le groupe sont riches, les atmosphères, tout en nuances, sont finement travaillées ("Bör és Sàr"). Bien qu'ils les précèdent de quelques années, on peut dire qu'il y a sur ce premier album une certaine similitude avec les polonais de Robotobibok, sans le côté délirant de "Instytut Las". Lazlo Valik, guitariste du groupe, aimerait de toute évidence se trouver une place à mi-chemin entre Allan Holdsworth et David Torn. Attila Boros, le bassiste, n'est pas aussi impénétrable que Mick Karn, mais il se donne du mal. Quant au reste du groupe, l'émulation qui s'opère entre les cuivres et les percussions nous renvoie encore et toujours au Miles électrique le plus fiévreux, un peu comme les Jazzmeteors sans leur clavier, un peu comme Dark sans sa touche exotique, un peu comme In Cahoots sans Elton Dean...

note       Publiée le vendredi 7 avril 2006

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