Vous êtes ici › Les groupes / artistesBBronski Beat › The age of consent

Bronski Beat › The age of consent

cd • 16 titres

  • 1Why ?
  • 2Ain't necessarily so
  • 3Screaming
  • 4No more war
  • 5Love and money
  • 6Smalltown boy
  • 7Heatwave
  • 8Junk
  • 9Need a man blues
  • 10I feel love
  • Bonus CD
  • 11I feel love (with Marc Almond)
  • 12Run from love
  • 13Hard rain
  • 14Memories
  • 15Puit d'amour
  • 16Heatwave (remix)

extraits vidéo

informations

les titres 11-16 sont des bonus par rapport à la version originale

line up

Jimmy Somerville (chant), Steve Bronski (musique), Larry Steinbachek (musique)

Musiciens additionnels : Marc Almond

chronique

Comme les temps changent...quand on voit la merde que l'on passe aujourd'hui dans les hit-parades des radios ou de certaines TV, comme si faire de la pop était devenu une insulte ou synonyme de bêtise...Je me revois sur le coup de mes 13 ans lorsque parmi les têtes de classement de l'époque on pouvait trouver un trio avec au chant un petit bonhomme à l'étrange timbre vocal, proche de celui d'un castrat, tel qu'on pouvait le trouver chez Klaus Nomi ou Antony and the Johnson aujourd'hui, qui chantait la détresse des homosexuels obligés de fuir les villes de province pour gagner Londres et espérer y trouver plus de tolérance ('Smalltown boys') ou passés à tabac en raison de leur inclinaison sexuelle ('Why'). Bien sûr, nous ne nous en rendions pas compte alors mais sous couvert de pop, 'The Age of consent' (l'âge légal autorisant les relations gays) et son triangle rose (symbole homosexuel) est un album de souffrance. Il suffit de se pencher sur les textes de Jimmy Sommerville pour comprendre, que ce soit dans 'Why', 'Smalltown boys', 'Screaming'...les thèmes principaux en sont la souffrance et l'incompréhension face au rejet des familles, la violence des contemporains et l'intolérance vis-à-vis des gays. Nulle surprise à trouver une forme de mélancolie bien plus profonde qu'il n'y paraît dans les lignes du décidément culte 'Smalltown boys' mais également dans les accents jazzy de la reprise du 'Ain't necessarily so' de Gershwin ou le calme triste de 'Screaming'. Mais tout l'album ne tourne pas seulement autour de la cause gay. L'excellent 'Junk', sorte de version plus sombre de Soft Cell ou la reprise électro wave du 'I feel love' de Donna Summer (la version en duo avec Marc Almond, ici en bonus, est meilleure encore) sont écrites sur des rythmes plus pêchus et assez typiques d'une pop new wave électronique intelligente telle qu'on la trouvait chez Alphaville, Tears for Fears, Depeche Mode...D'autres chansons sont plus calmes, voir sensuelles ('Heatwave'), mêlant inspirations bluesy, jazzy, cabaret aux bases pop wave du duo. Mais il est clair que la marque de fabrique de Bronski Beat était cette voix si particulière de Jimmy Sommerville, haut perchée, capable d'atteindre des aigus surprenants et empreinte d'une touche de mélancolie discrète mais profonde. Cela est frappant sur les bonus comme le très gospel 'Memories' ou un 'Puit d'amour ' a capella bouleversant. Certes, pour qui ne la supporterait pas, c'est l'univers du trio qui lui ferme ses portes. Pour ma part, voilà un bon disque pop que j'ai toujours plaisir à réécouter avec nostalgie. 4,5/6

note       Publiée le jeudi 30 mars 2006

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "The age of consent" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "The age of consent".

notes

Note moyenne        8 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "The age of consent".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "The age of consent".

Raven Envoyez un message privé àRaven
avatar

"Screaming"...

Note donnée au disque :       
Chris Envoyez un message privé àChris
avatar

Sommerville c'est la classe à l'état pur. Quelle voix incroyable, quel feeling de fou !

Note donnée au disque :       
Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
avatar

Avec Lawrence Cole décédé et Sommerville en solo, l'initiative revient sans doute à ce bâtard de Steve Bronski...Comment saborder son propre album en réenregistrant tout avec des sons pourris, un chanteur à la voix ultra lambda...

taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

Twilight, je suis bien d'accord ;-)

Note donnée au disque :       
Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
avatar

Elle est d'ailleurs le seul intérêt de ce morceau assez nul...Qu'est-ce qu'il leur a pris de réenregistrer ce disque dans une version pourrie aussi goûtue qu'un bol de gruau à l'eau ? C'est affreux, ce bidule !