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Michel Colombier › Wings

  • 2002 • A&M 393 503-2 • 1 CD digipack

10 titres - 37:51 min

  • 1/ Freedom and fear (5:01)
  • 2/ Earth (3:18)
  • 3/ Thalassa (2:36)
  • 4/ Doesn't anybody know ? (3:08)
  • 5/ Pourquoi pas ? (2:54)
  • 6/ Morning is come again (5:15)
  • 7/ For those who cannot hear (3:08)
  • 8/ We could be flying (4:50)
  • 9/ Emmanuel (3:01)
  • 10/ All in all (4:32)

informations

Studio Europe Sonore et salle Wagram, Paris, France, A&M Recording Studios, Etats-Unis, 1971.

line up

Jean-Charles Capon (cordes), Marc Chantereau (percussions), Guy Deplus (clarinette), Venetta Fields, Dick Hyde (trombone), Sherlie Matthews (chœurs), Jean-Luc Ponty, Michel Portal, Ernie Tack, Don Waldrop (trombones), Oren Waters (chœurs), Kai Winding (trombone), Bill Medley, Lani Hall, Paul Williams, Herb Alpert, Vermettya Royster (voix). Michel Cron, Maurice Elkan, Jacques Ghestein, Jean Lelier, Jacques Charrier, Jean Gaunet, Didier Saint-Aulaire, Pierre Couzinier, Léon Locatelli, André Karren, Roger André, Jacques Dabat, Lucien Perotin, José Sanchez, Gilbert Brel, Hervé Le Floch, René Mascort, Paulette Pinchinat, Pascal Tortelier, Jacques Prat, Frédéric Geyre, Léon Bronschwak, Georges Guérin, Roger Berthier, Michel Ganot, Christian Gentis, Georges Ales, Michel Noël, Lionel Gali, André Barthélémy, Daniel Martinez, Georges Balbon, Roger Savard, Raymond d'Asco, Maurice Garon, Jean d'Agostino, Jacques Baume, Pierre Simon (violons), Paul Hadjage, Stéphane Wiener, Michel Varron, René Brisset, Pierre Linares, Pierre Ladhuie, Christian Dufour, Claude Naveau, Gérard Causse, Jean Mayor, Richard Postel (altos), Hubert Varron, Pierre Labadie, Jean Huchot, Manuel Recassens, Robert Ben, Fernand Benedetti, Georges Raffault, Jean Lamy, Roland Pidaus (violoncelles), Yves Chabert, René Constant, Robert André, Jean-Pierre Logerot, Paul Amat, Willy Lockwood, Emmenon Barthélémy, Jacques Rollez (contrebasses), Jean-Claude Dubois, Madeleine Pedon, Bernard Galais (harpes), Alfred Farrugia (piano), Claude Maisonneuve, Michel Descarsin, Robert Jeannoutot (hautbois), Yann Puech, Robert Heriche, Marcel Dubois, Raymond Guiot (flûtes), Jacques Millon, Guy Arnaud, Pierre Gossez (clarinettes), Jean-Pierre Laroque, Raymond Droulez, Paul Hongne (bassons), Pierre Thibaud, Roger Delmotte, André Garreau, Bernard Gabel, Fred Gérard (trompettes), Georges Barboteu, Jacky Magnardi, Georges Durand, Gilbert Coursier, André Carradot (cors français), Raymond Katarzynski, André Paquinet, Max Fouchet, Camille Verdier (trombones), Elie Raynaud, Gérard Peresse (tubas), Gérard Perotin, Guy Cipriani, Jean Garon, Vincent Geminiani, Jean Schultheis, Michel Lorin, Michel Zanlonghi (percussions). "Orchestre pop" français : Maurice Thomas, Ivan Jullien, Henri Vanhaeke, Fernand Verstraete, Christian Guizien, Charles Verstarete, André Paquinet, Camille Verdier, Benny Vasseur (cuivres), Raymond Guiot (flûte), Georges Grenu, Pierre Gossez, Jacques Noureddine (bois), Paul Hadjage (cordes), Eddie Louiss (orgue), Raymond Gimenes, Tony Rallo (guitares), Francis (basse Fender). "Orchestre pop" américain : Tom Scott, Lanny Morgan, Don Menza, Pete Christleib (saxophones et bois), Buddy Childers, Chuck Findley, Ollie Mitchell, Paul Hubinon (trompettes), Lou McCrary, Benny Powell, Bob Edmundson, Jules Chaikin (orchestra mgr), Ronald Hicklin, Jerry Whitman, Lewis Morford, John Lehman, Clydie King, Rita Coolidge, Carolyn Willis, Gwen Johnson, Lynette Robinson, Lorna Maxine Willard, Lisa Roberts, Jean Sewell, Ginger Blake, Len Wyatt, Tyrone Scott, Sentell Willis Jr., Dougless Burnett Gibbs, Robert Zwirn, George Bledsoe, Gerald Charles Garrett, Thomas D. Kenny (choeurs).

chronique

  • jazz/symphonique

"Capot pointu", c'était bien gentil, mais le grand œuvre, c'est (semble-t-il) celui-là. Michel Colombier dira lui-même par la suite que c'est à "Wings" qu'il faut se référer, et non à son précédent opus solo, si l'on veut avoir sa véritable signature musicale de la période. Un disque d'une ambition monumentale, en effet : concept-album narrant le périple d'une humanité qui va de l'ombre à la lumière ; énorme "musical" (comédie musicale à l'américaine) alliant un orchestre symphonique au complet, deux big bands, des chœurs impressionnants, et une poignée de chanteurs et de solistes hors-normes (on y croise Paul Williams ou Jean-Luc Ponty, par exemple). Parti aux États-Unis en 1969, Michel Colombier y rencontre un producteur au fait de ses travaux, Herb Alpert, désireux de lui donner carte blanche pour un projet qui mêlerait de manière inédite musique pop à l'anglo-saxonne et musique symphonique. Ainsi naît un "opéra rock" de plus pour ce début des seventies. L'art du compositeur-arrangeur français est à présent tellement bien rôdé qu'il s'avère difficile de remettre en cause la perfection de son travail, qui traumatisera bon nombre de ses collègues de part et d'autre de l'Atlantique. Certains thèmes, comme le fameux solo de hautbois d'Emmanuel, passeront même à la postérité d'une étrange manière (l'indicatif de fin de programme de l'ex chaîne de télé française Antenne 2 ! Juste retour des choses ?) Ce qui me gêne à titre personnel est ce côté trop clinquant, ce sérieux : il n'y a plus l'aspect délirant et foutraquement expérimental de "Capot pointu" : il s'agit d'un travail de pro à l'américaine, trop bien fini - l'émotion y affleure rarement - et l'aspect extraordinairement novateur semble s'être perdu entre les deux rives. À partir de 1975, Michel Colombier s'installera d'ailleurs définitivement aux États-Unis, où il tuera le temps en continuant de composer, entre deux indicatifs télé, quelques musiques de film, parfois inattendues (ainsi amusez-vous à regarder le générique de "Purple Rain" de Prince...) "Wings" restera peut-être pour la postérité, mais pas pour moi.

note       Publiée le mercredi 29 mars 2006

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    klaark Envoyez un message privé àklaark
    Pas encore écouté Capot Pointu mais pour l'instant, cet album me satisfait pleinement! Les titres "Doesn't anybody know ?" et "Emmanuel" y sont pour beaucoup.
    Note donnée au disque :       
    ptit_boy Envoyez un message privé àptit_boy
    En tout cas cet album a eu une grosse influence sur Mac Cartney, qui reprendra le nom de "Wings" pour son groupe.