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The Police › Ghost in the machine

  • 1981 • A&M 75021-3730-2 • 1 CD

cd • 11 titres • 41:02 min

  • 1Spirits in the Material World2:59
  • 2Every Little Thing She Does Is Magic4:22
  • 3Invisible Sun3:44
  • 4Hungry for You [J'Aurais Toujours Faim de Toi]2:53
  • 5Demolition Man5:57
  • 6Too Much Information3:43
  • 7Rehumanize Yourself3:10
  • 8One World [Not Three]4:47
  • 9Omega Man2:48
  • 10Secret Journey3:34
  • 11Darkness3:14

informations

line up

Stewart Copeland (batterie, chœurs, claviers), Sting (basse, chant), Andy Summers (guitare, chœurs)

chronique

Curieux, étrange album que ce "Ghost in The Machine", passant presque pour choquant à la première écoute des admirateurs convaincus. C'est que, derrière cette illustration de pochette aussi laide que finalement bien trouvée, l'idée d'un développement technologique plus marqué trouve un réel écho dans le déroulement continu de ces onze nouvelles plages. Une production aux contours effectivement plus glacée que l'intervention quasi systématique et étendue de cuivres sur bon nombre de morceaux ne viendra pourtant pas infléchir. Drôle d'impression en effet, et il faut un petit temps avant de pouvoir franchement s'y adapter, si toutefois on montre une quelconque volonté dans ce sens. Mais pourquoi des cuivres ? Pour combler un déficit d'écriture ? Il est vrai que l'on passe à travers chacune de ces plages sans vraiment éprouver le sentiment qu'on reviendra sur nos pas pour réécouter l'une ou l'autre balise laissée derrière nous. Paradoxalement, "Ghost in The Machine" souffre de ce qui faisait tant défaut à son prédécesseur : une uniformité poussée à l'excès. De "Hungry for You", chanté en français, à "Rehumanize Yourself", les compositions se noient derrière ce mur trop lisse de cuivres qui, s'il contribue à l'étrangeté et la personnalité même du disque n'en est pas moins responsable du sentiment partagé, celui d'une incongruité toute relative, qu'il véhicule. Seule exception, "Every Little Thing She Does Is Magic", seul 45tours à succès du disque, encore imprégné de l'esthétique de leurs travaux passés. Et puis, alors que la messe est dite, The Police se ressaisit avec trois titres qui portent tous les trois l'empreinte de leurs pères respectifs. "Omegaman" de Andy Summers qu'une collaboration intense avec Robert Fripp à l'aube des années quatre-vingt a définitivement marqué. "Secret Journey" de Sting qui, à l'image de la plupart des autres thèmes de l'album, atteste d'un intérêt croissant du bonhomme pour les grandes causes. Mais faut-il pour autant s'en réjouir ? Et enfin le troublant et lugubre "Darkness" de Stewart Copeland qui, du haut de son piano pas très juste, souffle sur vous tel le vent chaud qui balaye les derniers survivants d'un holocauste nucléaire.

note       Publiée le vendredi 10 mars 2006

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Note moyenne        24 votes

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

"Les raies fraîches", pas "les raies frais", pfff

nicola Envoyez un message privé ànicola

Le fond de l’hère effraie (pour la source).

Message édité le 10-02-2024 à 10:12 par nicola

Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Faudra s’y f’hair.

Raven Envoyez un message privé àRaven
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"C'est surtout dans l'ère du temps".

Tu veux dire, au jour d'aujourd'hui ?

Note donnée au disque :       
Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

C'est surtout dans l'ère du temps de réhabiliter tout et n'importe quoi. Ça peut se comprendre, à côté du vide des sorties actuelles, j'imagine que les sorties tièdes du passé paraissent grandioses.

Note donnée au disque :