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Forest › Like a blaze above the ashes

4 titres - 44:35 min

  • 1.By the Roar of Hammers Call
  • 2.With all the Coldness of Knowledge, with all the Cruelty of Requital
  • 3.To the Fiercest Frost
  • 4.Obscurity

informations

Enregistré en 1997 au BLazebirth Hall

La présence de Forest sur ce site ne signifie en aucun cas l'adhésion, même partielle, de la rédaction de Guts of Darkness aux idées véhiculées par le groupe.

line up

Kaldrad (guitare,chant) Dagorath (batterie)

chronique

Iormungand Thrazar

  • raw black metal

Glacial! Voilà le terme qui définit d'emblée le second album des russes de Forest et autant vous le dire tout de suite c'est selon moi leur meilleure réalisation à ce jour. Forest fait partie de la communauté russe du Blazebirth Hall au même titre que leurs compatriotes de Branikald ou Nitberg. Le groupe pratique un black metal très raw et d'une froideur totale. J'ai rarement entendu une ambiance pareille renvoyant l'auditeur aux steppes enneigées de Sibérie. L'album est composé de quatre titres longs d'une moyenne de dix minutes (dont un affichant 16 minutes au compteur). On pourrait partager cet album en 2 parties: les 2 premiers titres "By the Roar of Hammers Call" et "With all the Coldness of Knowledge..." ont le même rythme de batterie plutôt rapide mais en arrière plan, une voix crue et des riffs magnifiques. La deuxième partie avec les deux titres suivants, "To the Fiercest Frost" et "Obscurity" sont plus posés, des riffs allongés, plutôt lents, répétés à foison installant une ambiance gelée, on notera au passage le choix très approprié de ces deux titres. Certains pourraient trouver ça répétitif, ça l'est, mais c'est justement ce qui, pour moi, permet d'installer une telle atmosphère et je ne m'embête pas une seule seconde en écoutant et réécoutant ces pistes. Le quatrième titre, presque méditatif, sans batterie, contient d'ailleurs des voix "claires" de toute beauté qui collent bien au style et s'impose comme une pièce admirable. A écouter lors de promenade en nature ou bien dans l'obscurité totale pour une meilleure atmosphère. Le tout est très mélancolique, voire nostalgique, une noirceur slave s'en dégage irrémédiablement, l'ambiance est réellement le point fort de ce disque. A noter que ce disque était sorti au préalable en version cassette chez le label russe Stellar Winter Records sous son nom d'origine "Zarevo nad prakom" et réédité par la suite en cd par le label grec Iso666/Info Black productions. On pourrait rapprocher ce disque au "Rdyandalir" de Branikald pour la froideur dégagée. Une perle de black metal russe noyée dans la glace à posséder d'urgence, pour moi l'opus de Forest le plus réussi. "With the thirst in the eyes of the gods, in the endless gleam of these snows".

note       Publiée le samedi 25 février 2006

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    Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    J'ai découvert ce groupe il y a quelques mois à travers l'album (et la démo) éponyme, et l'impact a été immédiat. Je me suis procuré ce Like a Blaze Above the Ashes dans la foulée, et j'ai bien du mal à départager les deux qui se valent tout à fait. Les 2 premières pistes présentent un black metal d'excellente facture, et le troisième, très "Burzumien" présente une progression surprenante. Le corps de ce morceau est assez incroyable. La dernière piste est une clôture magnifique. Un groupe à découvrir (le premier album a été réédité il y a peu et peut donc se trouver à des prix tout à fait abordables).

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    blood › Envoyez un message privé àblood
    Enfin, arrive le dernier morceau, tout à l'accoustique et à l'ambiance, qui serait fort bon si ces voix insupportables n'étaient pas là : des chants de gros russe aviné qui braille, sans la moindre finesse... Bonne initiative que de proposer des variations dans la musique mais malheureusement, tout ne suit pas cette optique.... Bilan donc mitigé, vous l'aurez compris, pour un disque qui contient quelques bonnes choses même si celles-ci sont noyées dans un flot de médiocrité.
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    blood › Envoyez un message privé àblood
    L'album démarre excessivement mal, avec ces deux interminables premiers titres répétitifs et sans originalité, qui plongent l'auditeur dans un demi-sommeil, sans que quoi que ce soit de notable ne vienne chatouiller les tympans. Les riffs sont basiques sans aucun travail sur les guitares, la batterie envoie son ryhtme métronomique poum-tchac-poum-tchac-poum-tchac en continu et la voix est atroce. Mal placée et sans nuances, déclamatoire mais ne transmettant aucune émotion, cette voix est pour moi un véritable supplice et je me dis que, décidément, le Blazebirth Hall ne me comptera jamais parmi ses défenseurs. Et puis arrivent les 2 derniers titres qui, il faut l'avouer relèvent bien le niveau de l'ensemble. Ce troisième morceau de près de 17 minutes démarre par presque 6 minutes de guitares, sans voix, sans rien et c'est ma foi plaisant. On sent un peu plus de travail, l'ambiance prend forme. Quand la batterie arrive, elle joue un mid-tempo efficace même si l'originaliét est aux abonnés absents. La voix est toujours hideuse (quand apprendront-ils à chanter en RYTHME ?) mais curieusement ça passe. La chanson dure et dure encore mais elle paraît presue moins longue que les 3 premières.
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    blood › Envoyez un message privé àblood
    Je ne suis pas fan des groupes du Blazebirth Hall, que j'ai découverts sur la compil Hammerkrieg... Mais la chronique me donne bien envie de m'intéresser à celui-ci !
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