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Gentle Giant › Gentle giant

7 titres - 36:58 min

  • 1/ Giant (6:25)
  • 2/ Funny ways (4:23)
  • 3/ Alucard (6:04)
  • 4/ Isn't it quiet and cold ? (3:47)
  • 5/ Nothing at all (9:07)
  • 6/ Why not ? (5:31)
  • 7/ The queen (1:41)

informations

Angleterre, 1970

Il s'agit ici du pressage japonais en carton publié dans la série "british rock legend"

line up

Gary Green (guitares), Kerry Minnear (claviers, chant, violoncelle, basse), Derek Shulman (chant, basse), Phil Shulman (saxophone, trompette, flûte à bec, chant), Ray Shulman (basse, violon, guitare, percussions, choeurs), Martin Smith (batterie, percussions)

chronique

S'extirpant de la cuisse du défunt Simon Dupree & The Big Sound, un groupe beat typique de l'Angleterre de l'après blues boom, Gentle Giant est un des rares groupes progressifs à s'être montré dès le départ d'une originalité à toute épreuve, les rendant pratiquement inclassables, si ce n'est en prog justement... Incarneraient-ils l'essence même de ce mouvement ? Si leurs sources d'inspirations sont la blue-eyed soul et le blues (comme sur "Nothing at All"), ils vont tenter dans ce premier jet de jeter les bases de leur musique qui se veut une passerelle entre de multiples univers ; folk, classique, et blues, comme cité plus haut. Paru sur l'exigeant label Vertigo, "Gentle Giant" est, avec "In the Court of the Crimson King" sorti un an plus tôt, un des disques les plus surprenants de mâturité à avoir été produit par un jeune groupe. Ils proposent d'emblée un univers entier et original aux fragrances médiévales, sans verser nécessairement dans les gigues, comme le fera très bientôt Gryphon. Cette inspiration moyen-âgeuse va leur servir avant tout à rattacher la culture pop naissante à une forme de folklore ou de traditionalisme au travers d'un style d'écriture dont le quidam pourrait sous-estimer, de prime abord, l'évidente richesse. "Funny Ways" en est un bel exemple, et restera longtemps un des titres favoris du groupe en concert. Si la production de Tony Visconti (David Bowie) n'est pas aussi étincellante qu'on aurait pu se l'imaginer compte tenu de sa réputation, cette première approche permet de cerner avec plus d'acuité les prétentions de ce groupe, jetant les bases d'une discographie qui va peu à peu prendre de la consistance.

note       Publiée le samedi 29 décembre 2001

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Note moyenne        13 votes

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nicliot Envoyez un message privé ànicliot

Vers le milieu de Nothing at all, on peut entendre quelques notes d'une oeuvre de Franz Liszt (Liebesträume No. 3). C'est vraiment histoire d'aller se coucher moins con.

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nicliot Envoyez un message privé ànicliot

Se bonifie au fur et à mesure des écoutes

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franmart Envoyez un message privé àfranmart

je comprend pas trop la note de notre cher proggy, je trouve cette album rafraichissant a souhait pour un album de 1970, il n'y a que la voix qui semble etriquer, comme si le sieur shulman ne voulait pas tenir le chant, sinon c'est un tres grand moment de prog, assez complexe et aventureux.

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Horn Abboth Envoyez un message privé àHorn Abboth

Vous remarquerez qu'un certains MF Doom a samplé le refrain au violon de "Funny Ways" sur l'album "Madvillainy". Je trouve aussi que certains riffs de Gary Green ont quelques relents sabbathiens bien sympatoche. Que du bon au final.

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empreznor Envoyez un message privé àempreznor

Il est excellent cet album, avec des reminiscences blues et hard bien marquées (debut de deep purple), mais evidemment quelque chose de folk en plus.

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