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Deinonychus › The weeping of a thousand years

8 titres - 63:30 min

  • 1/ The romantic sounds of death
  • 2/ A gathering of memories
  • 3/ Upon the highlands I fought
  • 4/ A last lament
  • 5/ A have done as you did
  • 6/ Lost forever
  • 7/ The awakened
  • 8/ The gothic statue

extraits audio

informations

Tercel studios, Hollande.

line up

Odin (tout), John Bartels (claviers additionnels)

chronique

Parfois je me demande comment les labels choisissent leurs groupes, parce que franchement là, Deinonychus abuse un peu. Techniquement c'est du niveau d'un groupe de true black de 15 ans qui enregistre sa démo au bout de 3 mois de guitare (reçus à Noel evidemment). Attention, je ne parle pas ici de virtuosité musicale, mais simplement de savoir jouer ses parties correctement, aussi simples soient elles. Quel que soit l'instrument, les pains sont légions, surtout à la guitare ("A last lament" carrément drôle), nuisant beaucoup à la crédibilité du disque. Et quel dommage, quand on voit l'ambiance qu'il s'en dégage malgré ces défauts de productions honteux. Odin quitte son black bizarroïde pour se lancer dans le style qui va populariser Deinonychus, à savoir un dark metal lent, oppressant et dépressif. En fait, c'est sur "The weeping of a thousand years" que Deinonychus va réellement se trouver sur tous les plans. Musicalement, avec des choses plus simples, harmonies basiques à deux guitares (parfois un peu fausses d'ailleurs), des rythmiques doomy tout du long, et surtout des claviers qui apportent une touche obscure et désespérée à l'ensemble (et come par hasard c'est le seul instrument qu'Odin ne joue pas). Et puis, il y a aussi le chant. Odin prend enfin son chant typique, à la fois hurlé et chialé, mélangé à d'autres parties parlées, résolument l'atout principal du projet, avec son ambiance. Et oui, car derrière cette imagerie d'un kitsch inimaginable (le livret est d'un ridicule profond, genre le gros plan sur le sosie d'Angela Bower de Madame est servie façon "oh ma douce tu m'as quitté") et ces textes ultra clichés, "The weeping of a thousand years" dégage une ambiance entre le solennel et l'oppressant. Un je ne sais quoi d'attirant, une démarche qu'on croit sincère, qui fait que malgré tous ses défauts, on plonge corps et âme dans ce disque. Peut-être ces claviers au son efficace (et pourtant ça pue le bontempi), cette approche entre le doom et le black ("the awakened" très réussie sur ce plan avec ses orgues) ou ces riffs finalement plus inspirés qu'ils n'en ont l'air ("The gothic statue"). On s'imagine au coeur d'un grand chateau perdu en Transylvanie, dans un lieu intemporel, majestueux, subissant les milles tourments d'un Odin rongé par la perte. L'ambiance me fait même parfois penser au premier Mephistopheles avec cet aspect plus sombre et torturé. Un univers de kitsch et de maladresses mais aussi de réussite atmosphérique... Quoi qu'il en soit, Odin nous sort là son premier album potable, complètement bâclé mais au charme certain. A l'attention de ceux qui recherchent avant tout une ambiance et des mélodies épurées, les puristes instrumentaux risquent quant à eux de vomir...

note       Publiée le jeudi 2 février 2006

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    commentaires

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    Il y a quelque chose dans la voix (j'aime ce côté désespéré) mais j'ai rarement entendu une musique aussi ridicule, merdique, limite pop pour du metal...Aaaargh.

    Note donnée au disque :       
    pokemonslaughter Envoyez un message privé àpokemonslaughter
    avatar

    ptain comment j'ai été sympa avec celui-là. C'est affreux, en fait.

    Potters field Envoyez un message privé àPotters field

    je l'avais écouté celui-là, je sais plus par quel malheureux concours de circonstances. et ben c'est pas bon du tout hein. je crois que j'avais vomi, d'ailleurs.

    toxine Envoyez un message privé àtoxine
    Odin, dites-moi, on dit que vous buvez du plomb en fusion?
    Emptiness Envoyez un message privé àEmptiness
    Un peu méchant envers cet album qui pour moi me donne des frissons :p