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Van Der Graaf Generator › H to He who am the only one

cd • 5 titres • 47:15 min

  • 1Killer08:24
  • 2House With No Door06:37
  • 3The Emperor And His War-Room08:15
  • 4Lost11:17
  • 5Pioneers Over C.12:42

informations

Trident studio, Londres, Angleterre, mars 1970.

line up

Hugh Banton (orgue, piano), Guy Evans (batterie), Peter Hammill (guitare acoustique, chant), David Jackson (saxophone, flûte, chœur)

chronique

Suivant de quelques mois la publication de "The Least We Can Do is Wave to Each Other", il fallait le faire pour sortir aussitôt un disque d'une telle trempe que "H to He Who Am the Only One" (remarquez les titres impossibles choisis par le groupe !). Un fabuleux prolongement de l'histoire qu'ils sont tout doucement en train d'écrire. Ce disque-ci pourrait faire l'effet d'un "In The Wake of Poseidon", c'est à dire une espèce de resucée pas vraiment originale de leur prédécesseur. Car comme d'habitude, on retrouve un titre sans excès ("House with No Door") et un pavé monumental en fin d'album ("Pioneers over C."). Oui, seulement, c'est plus sournois que cela en a l'air. Avec une production plus claire que sur leur second album, ce nouveau disque au comité restreint, et qui va définir le line-up "classique" de cette formation anglo-saxonne proprement maudite, va enfoncer le clou de cette noirceur qu'ils ont désormais faite leur. Car que penser des autres titres de ce nouveau recueil qui tous mettent en évidence ce sentiment de folie et d'aliénation, un thème cher à Peter Hammill qu'il n'aura de cesse d'explorer tout au long de sa carrière. Récits de squales voraces, de fous de guerres, d'amour destructeur, ou comment un équipage aérospatial pète les plombs, isolé dans l'espace ("Pioneers over C."), le charismatique chanteur britannique se sert de sa voix pour, tour à tour, évoquer les moments de vastes dépressions ou de démences dévastatrices. Aidé par un David Jackson au saxophone qui n'y va pas non plus avec le dos de la cuillère, on comprend mieux pourquoi ce groupe n'a jamais rencontré un succès de masse, se frottant plus volontiers aux aspérités déplaisantes de nos ternes existences plutôt que d'aller, comme beaucoup, en lubrifier les poils. "H to He Who Am the Only One" est monumental, mais les quelques discutables fautes de goûts qui l’égrènent encore peuvent difficilement rivaliser avec ce qui va suivre.

note       Publiée le mercredi 26 décembre 2001

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Un vrai plaisir de réécouter cet album en blu-ray audio (avec le son qui tue). J'ai investi dans le coffret The Charisma Years et c'est un vrai bonheur

Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Ce disque est vraiment fascinant, de même que le groupe. Pourtant, je ne suis pas très prog' mais ces orgues, cette mélancolie dynamique de la voix...Ce groupe transporte littéralement dans un autre univers, limite religieux parfois. Je craque tellement que j'ai précommandé la nouvelle box des années Charisma. Il va falloir me faire greffer un 3ème rein pour pouvoir le vendre.

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Nicko Envoyez un message privé àNicko
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corrigé ! Merci ! ;)

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Glapowski Envoyez un message privé àGlapowski

Impossible d'écrire quoi que ce soit d'objectif sur ce disque grandiose, gravé en moi depuis maintenant 40 ans, et qui m'a ouvert le monde hallucinant de VDGG et de Hammill. Juste un détail technique : auriez-vous SVP l'amabilité de corriger le titre, dans lequel il ne s'agit pas de "he" (lui) mais de "He" (l'hélium) : "H to He", c'est "de l'hydrogène à l'hélium", principe de la génération d'énergie par les étoiles et la bombe à hydrogène.

Nicko Envoyez un message privé àNicko
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Je l'ai eu après "Pawn hearts", qui est mortel, et j'ai eu peur qu'il fasse pâle figure à côté. Ben pas du tout, il est du même tonneau. Et j'adore "House with no door", d'une douceur et d'une justesse impressionnantes ! Je découvre petit à petit VDGG et je tombe sous le charme. Hammill est bluffant !

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