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Van Der Graaf Generator › The least we can do is wave to each other

cd • 6 titres • 43:46 min

  • 1Darkness07:27
  • 2Refugees06:22
  • 3White Hammer08:15
  • 4Whatever Would Robert Have Said?06:07
  • 5Out Of My Book04:07
  • 6After The Flood11:28

informations

Trident studio, Londres, Angleterre, 11-14 décembre 1969.

line up

Hugh Banton (guitare, claviers,basse), Guy Evans (batterie), Peter Hammill (guitare, piano, chant), David Jackson (saxophone, flûte, clavier), Nick Potter (basse)

chronique

C'est avec leur second album, qui est aussi une seconde naissance, que Van Der Graaf Generator va trouver sa voie. Les éléments sont pourtant les mêmes, à peu de chose près, mais poursuivons dans le morbide pour bien nous faire comprendre : à l'instar de la créature du docteur Frankenstein, le remontage particulier des différentes parties du corps rend l'être à la fois familier et unique. Ainsi, il ne reste finalement que peu de traces d'une écriture trop calquée sur la norme d'autrefois, Hammill de développer son style propre, toujours aussi romantique mais viscéralement angoissé. Seuls des plages comme "Refugees" ou "Out of My Book", qui ont leurs admirateurs, nous rattachent encore à cette musique progressive aux relents champêtres et pastoraux reminiscents de Cressida ou du Genesis naissant ("Seven Stones", etc..). Ce qui caractérise avant tout Van Der Graaf Generator, aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est sa prose. Dans un premier temps, Hammill va d'emblée se démarquer par sa propension à relater des histoires horribles et à créer des atmosphères lugubres. Ainsi, "Darkness" et sa marche victorieuse n'est elle pas dans un sens le prolongement de "Necromancer" ? Le final de "White Hammer", jusque là bien sage, nous glace les sangs à la simple écoute de ce chorus de saxophone complètement possédé qui se déchire sur une ligne de basse jouée par un orgue hanté. Enfin, il y a, bien sûr, "After the Flood", la pièce de résistance, avec ses multiples rebondissements, relatant encore et toujours une vision d'apocalypse. Là où la plupart de figures de proue de l'idiome progressif prendront le parti pris des prouesses techniques, Van Der Graaf se concentrera sur les ambiances, privilégiant l'introspection et la remise en question. Le livre noir est en train de s'écrire...

note       Publiée le mercredi 26 décembre 2001

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commentaires

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Nicko Envoyez un message privé àNicko
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"Refugees", plus que jamais d'actualité ces jours-ci, est aussi fabuleuse !

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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Rien que 'Darkness' vaudrait l'achat...

vincenzo Envoyez un message privé àvincenzo
Je pense que c'est vraiment intéressant de les prendre chronologiquement. "Chameleon" est très brut dans le son et les compos, assez proche de VDGG dans l'ensemble. Ensuite viennent mes deux préférés : "silent corner" et "in camera". "Nadir" est excellent mais il constitue une rupture avec le passé...
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torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
Tu peux aussi acheter "Chameleon In The Sadow Of The Night" et "Over".
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Aiwass Envoyez un message privé àAiwass
Ah oui... cette histoire de cobra là, tu fais bien d'en parler......
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