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Crimes Of Passion › Rites of burial

cd • 12 titres

  • 1Life begins
  • 2First experience
  • 3Flowers for the gathering
  • 4No order
  • 5Predator
  • 6A tale of two murders
  • 7Red dragon
  • 8Kaos
  • 9Emptiness
  • 10The darkened room
  • 11A trance until death
  • 12Life ends

informations

Cydonia Studios, Melbourne, Australie, 1997

line up

Michael Carrodus (chant), Chris McCarter (guitare, claviers, programmation), Dino Molinaro (basse, programmation)

chronique

  • goth martial/ électro rituel /cold wave

Crimes of passion est la partie la plus noire de Ikon. Dernier projet auquel Michael Carrodus ait participé avec ses collègues, il semble en effet compiler toutes leurs influences les plus sombres, notamment un goût certain pour des structures plus martiales et des sonorités lourdes et saturées. C'est peut-être là le fil conducteur du disque car pour le reste, c'est assez panaché et une visite guidée s'impose. L'instrumental 'Life begins' démarre avec une sorte de pulsation (qui ressemble à un coup de fouet) traversée de glockenspiel avant de céder la place au meilleur morceau, 'Firt experience'. Percussions martiales, synthés inquiétants, récitation froide, les influences Death in June, Boyd Rice ne sont pas bien loin. Climats très différents pour 'Flowers for the gathering', pièce pour guitare et basse qui évoquerait plutôt des échos de Cocteau Twins période 'Victorialand'. 'No order' se rapproche davantage du son traditionnel de Ikon, du très bon Ikon, cold wave en diable. 'Predator', autre instrumental, concilie atmosphère tranquille, synthés angoissanst et percussions martiales en arrière-fond. 'A tale of two murders' est le morceau le plus rapide du disque, on y trouve une rythmique électro qui me fait penser à 'Goliath' de Mentallo and the Fixer traversée de sons étranges et grinçants. 'Red dragon' retrouve les atmosphères glauques et la récitation glaciale de 'First experience', saturations de guitares, voix sombre...jamais on aurait cru Ikon capable de tant de noirceur. Avec 'Kaos', c'est le retour à un excellent gothic rock pêchu, dommage qu'il n'y ait pas de chant. 'Emptiness' est encore plus expérimental: vocaux chuchotés noyés d'échos, montées de sons étranges, bruits bizarres...J'aime beaucoup aussi 'Darkened room' pour ses percussions rituelles et lourdes entourées de sonorités inquiétantes dans laquelle la voix de Carrodus, hypnotique et répétitive semble se perdre, lointaine. Curieusement, malgré son titre, 'Trance until death' est presque le plus joyeux de l'album avec son côté New Order. La visite s'achève sur un 'Life ends' oscillant entre nappes tristes et sonorités plus noires (encore un instrumental). Aussi panaché soit-il, voilà un disque de grande qualité qui révèle un côté particulièrement torturé de Ikon auquel on ne songerait pas forcément mais qui montre bien les goûts écclectiques des musiciens et leur capacité à expérimenter sur d'autres territoires.

note       Publiée le dimanche 15 janvier 2006

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