Vous êtes ici › Les groupes / artistesSSystem of a Down › Hypnotize

System of a Down › Hypnotize

  • 2005 • Sony music 82876726112 • 2 CD digipack

12 titres - 39:48 min

  • 1/ Attack
  • 2/ Dreaming
  • 3/ Kill rock n' roll
  • 4/ Hypnotize
  • 5/ Stealing society
  • 6/ Tentative
  • 7/ U-fig
  • 8/ Holy mountains
  • 9/ Vicinity of obscenity
  • 10/ She's like heroin
  • 11/ Lonely today
  • 12/ Soldier side

informations

Enregistré au Manision in Laurel Canyon et à l'Akademie Mathematique Of Philisophical Sound Research de Los Angeles

Propose un DVD bonus avec des clips ainsi qu'un making of des albums "Mezmerize" et "Hypnotize"

line up

John Dolmayan (batterie), Daron Malakian (chant, guitares), Shavo Odadjian (basse), Serj Tankian (chant, claviers)

chronique

Comme prévu plus tôt dans l'année, voici la deuxième volet de la cuvée 2005 de System Of A Down. Ce qu'on peut dire de cet "Hypnotize", c'est qu'il est très proche de "Mezmerize" (bon, ok, j'ai pas trouvé mieux comme intro, c'est pas vraiment un scoop en effet...), donc, on se retrouve grosso-modo avec un double-album relativement homogène, même production, mêmes types de morceaux courts, grosse efficacité, bref, de l'accrocheur, simple et direct. Ceci dit, de par la similarité avec "Mezmerize", j'ai trouvé ce nouvel album un peu facile au premier abord. Et même après une bonne quinzaine d'écoutes, je ne peux m'empêcher de penser que System Of A Down n'a pas forcé son talent sur cet opus. On retrouve les mêmes contrastes de parties, les mêmes enchainements, les mêmes morceaux marrants ("Vicinity of obscenity"). Niveau inspiration, il faut reconnaitre qu'ils ont trouvé le bon filon, les titres sont bons (voir même très bons) et si on doit trouver des différences avec "Mezmerize", je dirais que ce deuxième chapitre est plus brutal et aggressif que la premier avec de véritables blasts ravageurs. On peut aussi ajouter un travail au niveau des vocaux qui me semble légèrement plus poussé que sur les oeuvres précédentes, mais comme sur "Mezmerize", Daron est de plus en plus présent dans ce compartiment du jeu. Après, bien que présentant d'excellents morceaux, l'album reste dans sa globalité un ton en dessous de l'album sorit plus tôt en 2005. Mais si vous l'aviez aimé ce printemps, vous aimerez ce CD cet hiver ! On a quand même un excellent double album !

note       Publiée le vendredi 30 décembre 2005

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Hypnotize" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Hypnotize".

notes

Note moyenne        44 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Hypnotize".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Hypnotize".

No background Envoyez un message privé àNo background

Complètement d'accord avec Dioneo, SOAD c'est vraiment l'essence de l'adolescence (du coup quand on a passé la sienne au moment du groupe forcément ça marque). L'abus de coke doit les désensibiliser au ridicule et au "too much". Du coup ça brasse large et dans tous les sens, y compris les paroles, de mémoire sur chaque album : "a whole race genocide has taken away all of our pride", "drug money is used to train brutal corporate dictators around the world", "have no questions but I sure have excuse", "My cock is much bigger than yours", "Where do you expect us to go when the bombs fall".

Message édité le 19-09-2023 à 09:27 par No background

Note donnée au disque :       
Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
avatar

Tiens, en me perdant un poil sur youtube, suis tombé sur une vidéo retraçant l'histoire de SOAD... J'apprends là-dedans que Rubin a décidé de signer le groupe parce qu'assistant à un de leur concert, il y a été "mort de rire tout le long - mais dans le BON sens du terme". OK. Et aussi que cet album (le seul que je possède, on me l'avait offert, et que j'ai vraiment écouté, à l'époque) avec son "pendant" Mesmerize sorti plus tôt la même année, est plus celui du gratteux que du groupe, et qu'à l'époque le Serj et les autres n'avaient pas trop compris eux-mêmes où il voulait en venir, avaient trouvé que c'était un peu trop du n'imp, que ça partait dans trop de directions pour leur propre goût. Bon... Je ne sais pas ce que vaut cette version de l'histoire, si c'est étayé par d'autres sources ou quoi mais en tout cas ça m'a donné envie de le réécouter, cet Hypnotize.

Et ?

Ben même impression qu'à l'époque ! Et je me retrouve pas mal dans l'anecdote de la supposée réaction de Rubin quand il est tombé sur eux : SOAD c'est DRÔLE ! Parce que ça mélange tout et n'importe quoi, que ça chante de la variét' ou de la musique de mariage trad' arménienne avec une agressivité ultra-sérieuse, que c'est aussi bariolé et de mauvais goût que leurs tenues/maquillages/clips. A mon oreille (et à mes yeux... y'a un DVD avec des clips dans mon édition, pas re-regardé mais je m'en rappelle assez bien) ce groupe, c'est un truc vraiment perché - versant plutôt à balle de coke et ne se rendant plus trop compte qu'à force, enchaîner les jours et nuits sans le moindre sommeil c'est plus de la "puissance" ou de la "résistance" mais que ça mène à la folie, vraiment plutôt ça que sur un mode délire psychotrope. Et aussi - et ça va bien avec, je me demande toujours s'ils ont conscience que leur truc, aussi bien foutu qu'il puisse être (et il l'est, hein, hautement) dans cette perspective, dans tout ce que ça amalgame et euh, "harmonise" alors que c'est pas fait pour au départ, doit au grotesque le plus avancé, dans son charme particulier. Pour résumer : je n'ai jamais été trop sûr à quel point ces mecs on conscience ou pas de l'aspect "comédie" de leur musique, dans son évident côté "comédie horrifique". Là où pour d'autres - Faith No More ou Bungle, même Fishbone quand ils partent dans la revue Broadway sous prod' et grosse amplification, Incubus sur S.C.I.E.N.C.E., dont je recausais hier, pour le côté collisions de genres... - j'ai pas de doute quant à ça, j'ai toujours l'impression que le côté "too much" est parfaitement assumé. (En revanche je me pose aussi pas mal la question quand j'écoute certains albums expé de groupes blacks passés à autre chose - genre 666 International de Dødheimsgard, La Masquerade Infernale d'Arcturus ou même pour ce que je m'en souviens les Themes for William Blake d'Ulver... J'aime, tout ça, qu'on m'entende bien - simplement parfois je me demande "mais là, ils se rendent compte ou pas, que ça peut ressembler à du Jim Carrey, à force, leur truc de tout jouer dans l'outrance comme ça, là ??").

Bon là, par exemple, l'enchaînement Lonely Day/Soldier's Side, je me dis... Dediou non, ils n'ont pas l'air de déconner ! C'est beau mais en même temps bordel... Ça tartine émo comme s'ils avaient 14 ans, non, un peu ?!

Copacab Envoyez un message privé àCopacab
avatar

Même à l'époque je ne pouvais pas le blairer celui-là, même si je prétendais l'inverse par fanatisme, c'est vraiment le parent pauvre de Mezmerize, lui-même une version boursouflée et dégénérée de Toxicity. Je m'abstiendrai de noter par sympathie pour le groupe (tout de même), je ne serais certainement pas ici sans eux, et je suis loin d'être le seul à qui ils ont fait ouvrir grand les oreilles...

Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

Par rapport à ce que tu dis, Dariev, sur le surmixage des voix, je me demande si y a pas un truc à chercher dans les trucs folklorico-kitsch arméniens qu'ils ont dû se farcir, le père de Tankian étant aussi chanteur dans ces trucs très world artificiels.

surimi-sans-mayo Envoyez un message privé àsurimi-sans-mayo

C'est beau, la synesthésie.