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Gavin Friday And The Man Seezer › Each man kills the things he loves

  • 1989 • Island IMCD 175 (842 586-2) • 1 CD

cd • 13 titres

  • 1Each man kills the things he loves
  • 2Tell tale heart
  • 3Apologia
  • 4Dazzle and delight
  • 5Next
  • 6You take away the sun
  • 7Death is not the end
  • 8He got what he wanted
  • 9Man of misfortune
  • 10Rags to riches
  • 11The next thing to murder
  • 12Love is just a word
  • 13Another blow on the bruise

informations

R.P.M Studios, Manhattan, New-York, USA.

line up

Bill Frisell (guitare), Howard Kaylan (chœurs), Marc Ribot (guitare, banjo), Fernando Saunders (basse, guitare, contrebasse), Gavin Friday (chant), Man Seezer (piano, orgue, clavier, accordéon), Michael Blait (batterie, percussions), Hank Roberts (violoncelle, machines), Mark Volman (choeurs)

chronique

  • cabaret/ pop dandy

Gavin Friday a toujours été un très grand admirateur de Oscar Wilde, quant au cabaret, il a toujours fait partie de l'univers des Virgin Prunes, de la manière la plus extrême tout d'abord puis de façon plus traditionelle à partir de 'The moon looked down and laughed'. Pour son premier essai en solo, notre Irlandais s'est donc livré tout entier à sa passion: look de dandy, décors théâtraux et musique très marquée par le cabaret... Accompagné du pianiste The Man Seezer, il nous entraîne dans un univers mélancolique et fou à la fois dans lequel il cherche à faire cohabiter son côté exhibitionniste et des émotions plus personnelles. Beaucoup de piano donc et de cordes particulièrement marquantes sur des titres comme les poignants 'Apologia', 'Another blow on the bruise' ou 'You take away the sun'. Parfois le propos se fait plus badin et ironique ('Each man kills the things he loves', hommage à Oscar Wilde, ou 'Rags to riches'). Mais Gavin n'a pas perdu de sa folie comme il le prouve sur une excellente reprise déjantée de Jacques Brel ('Next') ou le très bon 'The next thing to murder'. Il ne se contente pas de payer son tribut aux artistes qui l'ont influencé mais montre qu'il a bien l'intention de perpétuer leur héritage au travers de textes soignés et profonds. Certes, on peut déplorer un ou deux faux pas, une ballade bien ennuyeuse, 'He got what he wanted', et une reprise du 'Death is not the end de Dylan', sorte de faux reggae lent, mais elle ne nuisent en rien à la qualité d'un album de haut niveau qui place Gavin Friday parmi les grands héritiers d'une tradition de cabaret chanson mêlant tristesse, folie et ironie.

note       Publiée le mardi 27 décembre 2005

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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    sacredicoton, ça y'est ici , ça ? heureusement que je m'en rends compte mnt...