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Steve Coleman And Five Elements › The Ascension To Light

cd • 9 titres • 74:29 min

  • 1Reciprocity10:30
  • 2Embryo08:16
  • 3The 42 Assessors17:36
  • 4Urban01:56
  • 5Instantaneous06:32
  • 6Obscurity06:44
  • 7Cüd Ba Rith Redraft05:03
  • 8Polarity and Equilibrium in a Fluid09:11
  • 9Treading Water08:41

informations

Systems Two, Brooklyn, New York City, avril-juin et septembre 1999.

line up

Ralph Alessi (trompette), Steve Coleman (saxophone alto, clavé, gong chinois, chant), Shane Endsley (trompette), David Gilmore (guitare), Vijay Iyer (piano), Gregoire Maret (harmonica), Sean Rickman (batterie), Gary Thomas (saxophone ténor), Anthony Tidd (basse), Cassandra Wilson (chant), Thomas Goodwin (spoken word), Min Xiao Fen (pipa), Sophia Wong (chant), Valerie Coleman (flûte, piccolo), Toyin Spellman (hautbois), Mariam Adam (clarinette), Jeff Scott (french horn), Monica Ellis (basson)

chronique

  • post moderne > m-base

Je l'ai déjà dit et répété ; parce que la musique de Steve Coleman est excessivement conceptualisée, elle devient à force trop prévisible. Être le père d'un genre en soi a certes de quoi inspirer le respect mais c'est loin d'être suffisant. Il n'est pas question ici de remettre en cause la manière dont le saxophoniste mène à bien son projet. Bien qu'intègre, son parcours met peut-être trop de temps à franchir les paliers d'une évolution de toute façon souhaitable pour chacun d'entre nous. Ainsi, sur un plan purement esthétique, "The Ascension to Light" s'inscrit bel et bien dans le prolongement de "Genesis & The Opening of The Way" et "The Sonic Language of Myth" ; un savant mélange de mysticisme musical, d'exotisme aux débordements bien cadrés ("The 42 Assessors") et d'improvisations sur des mesures polyrythmiques induisant la recherche d'équilibre sur un socle toujours mouvant. Une nouvelle déclinaison d'un concept multi facettes qu'on ne connaît désormais que trop bien et qui, au-delà d'une mâturation de l'écriture qui ne la rend pas spécialement plus abordable, se traduit par des changements d'ordre purement fonctionnels. Sur "Urban" par exemple, seule courte plage de cet album et paradoxalement aussi la plus innovante du lot, l'harmoniciste Gregoire Maret chasse le vibraphoniste Stefon Harris ; maigre consolation... Tout n'est pas mauvais, loin s'en faut, mais tout est surtout bien trop cérébral que pour laisser à l'auditeur la moindre petite place. Une fois de plus, nous sommes priés d'assister au spectacle de si loin qu'il devient impossible de se sentir concerné par ce qui s'y passe. "The Ascension to Light" n'est pas le signe d'un déclin, mais plutôt celui, peut-être plus gênant encore, d'un surplace mortifère. Dernier disque à paraître pour le compte de BMG et issu de sessions datant de 1999 mais seulement publié deux ans plus tard, à savoir à une époque où Steve Coleman avait exprimé le désir de se retirer temporairement du music business, ce nouvel album a en réalité tout du bouche trou.

note       Publiée le samedi 24 décembre 2005

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    nicopojin Envoyez un message privé ànicopojin
    "The Ascension to Light" se présence comme un album de transition pour Steve Coleman, qui allait par la suite entamer une nouvelle aventure avec le label Label Bleu...Si l'album n'offre pas la même cohérence conceptuelle que "Genesis & The Opening of The Way" placé sous le signe de la création biblique, et "The Sonic Language of Myth" placé sous le signe de l'Egypte ancienne, il n'en demeure pas moins l'un des albums studios de Steve Coeleman les plus passionnants, jsutement parce qu'il présente une sorte de synthèse des derniers développements conceptuels et harmoniques sur lesquels travaille Steve Coleman depuis ces derniers années. Résultat : un disque d'une maturité impressionnante, des musiciens au top et des compositions riches et abouties, qui contrastent magnifiquement justement avec la première période des Five Elements, basées sur une rythmique funky efficace mais monotone et souvent répétitive, servant avant tout de support d'improvisation pour le maestro de l'alto. "The Ascension to Light" présente au contraire une synthèse parfaite de la nouvelle démarche musico-mystique de Coleman, bas ée rappelons le sur des concepts aussi bien astrologiques, ésotériques de l'anncienne Egypte, qu'extrême-orientaux avec le Yi-King(Livre des Mutations) du Taoisme, avec des textures sonores inédites, ne serait par la participation originale et innattendue de l'harmonica par ex !
    Note donnée au disque :