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Lou Reed › Metal machine music

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Scissor Man      samedi 13 juin 2020 - 18:17
nicola      mardi 28 avril 2020 - 09:55
Solvant      lundi 21 avril 2008 - 22:35
Botherhood      mercredi 10 janvier 2007 - 15:40
taliesin      mardi 20 décembre 2005 - 11:50
Dead26      lundi 27 avril 2020 - 19:37
CeluiDuDehors      samedi 24 décembre 2005 - 12:56
Trimalcion      lundi 19 décembre 2005 - 16:06
mroctobre      lundi 19 décembre 2005 - 15:57
kranakov      mercredi 25 février 2015 - 09:31
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Macbeth      lundi 19 décembre 2005 - 19:55
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Karamazov      jeudi 15 août 2013 - 02:43
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Nicko      mercredi 28 novembre 2018 - 10:34
heirophant      lundi 19 décembre 2005 - 19:56

cd • 4 titres

  • 1Metal machine music, part I16:00
  • 2Metal machine music, part II16:00
  • 3Metal machine music, part III16:00
  • 4Metal machine music, part IV16:00

informations

A la maison, New-York, Etats-Unis, 1975.

line up

Lou Reed

chronique

Un bonheur, ce disque. Pas à écouter, non, enfin si, à condition d'être rompu à la noise la plus extrême et la plus jusqu'au-boutiste. Un bonheur parce qu'il s'agit tout simplement du plus énorme "Fuck you !" jamais balancé à la face de l'industrie du disque ET du public. Un suicide, purement et simplement (surtout après le succès du gentillet "Sally can't dance"). Un bonheur aussi, parce que Lou Reed, jusque-là apôtre d'un certain classicisme rock (n'a-t-il pas déclaré : "You can't beat 2 guitars, bass, drum" ?), va en une seule galette (double en vinyle !) donner du grain à moudre à toute une génération de musiciens rock avant-gardistes versant à sa suite dans l'electro-indus la plus radicale. Sorti sur une major (le pied ! 100 000 exemplaires vendus ! des milliers de clients furieux demandant à leur disquaire d'être remboursés !), ce double LP contient très exactement 64 minutes de bruit blanc (après la lumière et la chaleur blanches...), c'est-à-dire 16 minutes par face. Avec deux guitares, deux amplis, et un magnéto quatre pistes, Lou Reed, dans son loft de Manhattan, fait hurler de manière effroyable et totalement dissonante des accords ouverts, distorsions, larsens, qu'il monte en boucle et superpose de manière chaotique pendant plus d'une heure. Pire que du Merzbow, tout simplement. Dès 1975, Lou Reed fracasse la gueule de l'auditeur sous un déferlement de bruit continu, sans nuances (tout est très fort), inextricables, stridents et cacophoniques au possible. Oui, c'est plus extrême que le plus extrême de Merzbow, car les "morceaux" du Japonais durent rarement plus de 25 minutes. Ici, c'est le MEME titre que vous entendrez durant les 64 minutes, ne vous fiez par aux quatre parties de la track-list, elles existent uniquement à cause de la durée des faces vinyles. Mais après le cut brutal de la fin d'une face, on reprend directement les hostilités là où on les avait laissées au début de la face suivante. Seules les deux dernières minutes forment une petite variation, puisque une courte séquence blast style marteau-piqueur y est montée en boucle répétée à l'infini (Lou voulait semble-t-il que l'aiguille reste sur le même sillon et que ce cauchemar ne s'arrête jamais). Alors, oui, la muraille sonore est déjà là, énorme, infranchissable : survolez-là ou écrasez-vous dessus, vous n'en ressortirez certainement pas indemnes. Vous pourrez aussi vous amuser à séparer les deux canaux de la stéréo, qui sont ici dissociés comme au bon vieux temps de "White light/White heat". Grand moment de musique et moment crucial de l'histoire du rock en vérité, que vous devez connaître, même pour le détester. Comme le dit Lou Reed lui-même dans un extrait des notes de la pochette originale mis en exergue dans cette excellente réédition : "Most of you won't like this, and I don't blame you at all."

note       Publiée le lundi 19 décembre 2005

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GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

Cas rare ou la pochette sauve l'album. Réserve peu de surprise à l'écoute.

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nicola Envoyez un message privé ànicola  nicola est en ligne !

C’est pour apprécier en esthète (de cheval), pas pour faire chier les voisins qui sont trop loin.

Note donnée au disque :       
Dead26 Envoyez un message privé àDead26

Pour faire chier les voisins aucune importance.

Je pensais pas cet artiste capable de pondre un tel disque à la face du monde (putain c'est celui qui a sorti Perfect day). Une bonne prédisposition et écoute au casque (à fond de peutre) peut se révéler extraordinaire en ce qui me concerne.

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nicola Envoyez un message privé ànicola  nicola est en ligne !

Je me demandais s’il fallait les écouter dans l’ordre 1-2-3-4 ou 1-3-2-4.

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Langouste-mayonnaise Envoyez un message privé àLangouste-mayonnaise

En même temps à y réfléchir j'ai des trucs à faire demain et les déliros ça use un peu trop, je testerai plus tard. /ma vie