Horrorpops › Hell yeah !

On m'avait toujours dit de ne pas accepter de bonbons de gens que je ne connais pas...mais face à la charmante Patricia et ses crânes à sucettes, comment résister ? En effet, la première particularité de Horrorpops est d'avoir une chanteuse (dans le monde très masculin du psycho, c'est pas si courant) qui plus est contrebassiste (là, c'est du délire !). Est-ce ce qui donne cette touche particulière au groupe, cette sensibilité que je qualifierais de 'féminine' ? Musicalement, ce premier album est riche, il mêle des influences gothabilly, psychobilly, avec une larme de ska punk ('Girl in a cage') et sait alterner entre rythmes endiablés ('Kool flattop', 'Baby Lou tattoo'...) et touches plus tranquilles. Vocalement, la demoiselle est parfaite, maniant feu et sensualité avec talent. Elle est également accompagnée de son mari, Kim Nekroman (oui, oui, le chanteur/contrebassiste des Nekromantix, celui qui possède une contrebasse en forme de cercueil) ici à la guitare. Niveau mélodique, c'est du béton, on a les hanches qui se trémoussent toutes seules ('Psychobitches outta hell', 'Julia'...). Bref, une approche fraîche et pétillante de l'univers psychobilly; moi, j'adore.