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Ornette Coleman › At the Golden Circle, Stockholm, volume one

5 titres - 39:39 min

  • 1/ Announcement (1:11)
  • 2/ Faces and Places (11:34)
  • 3/ European Echoes (7:55)
  • 4/ Dee Dee (10:38)
  • 5/ Dawn (8:21)

informations

Golden Circle, Stockholm, Suède, 3 et 4 décembre 1965

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Ornette Coleman (saxophone alto), David Izenzon (contrebasse), Charles Moffett (batterie)

chronique

  • free jazz

Au sortir des sessions Atlantic, Ornette va se retirer pendant un petit temps à l'écart des studios d'enregistrement. Difficile à dire si l'incendie qui a emporté avec lui les précieuses bandes des sessions effectuées pour le compte du label américain a eu pour effet de précipiter sa décision, quoi qu'il en soit, ce qui est sûr, c'est qu'il n'avait nullement besoin de ça en plus... Après un ultime concert au Town Hall de New York en 1962 qui donnera son nom à l'album publié chez ESP, seule fois où il aura eu l'occasion d'introduire les nouveaux membres de son groupe, il faudra attendre trois longues années avant que le théoricien du free refasse parler de lui. Cette fois, on le retrouve aux rivages du vieux monde, parti prêcher sa bonne parole, en compagnie du contrebassiste David Izenzon et du batteur Charles Moffett. Les deux dates de ce concert hivernal au Golden Circle de Stockholm feront l'objet de deux publications, comme c'est souvent le cas sur le label Blue Note (Art Blakey, Miles Davis, Thelonious Monk, Bud Powell, Sonny Rollins) qui l'héberge à présent. La quête éperdue de modernité du label d'Alfred Lion gagnerait beaucoup à ce que Mr.Coleman vienne gonfler la liste des artistes signés sur son catalogue. Pour les répercussions, on verra plus tard. La bonne nouvelle, c'est que ce premier volume nous permet de reprendre des nouvelles de cet acteur essentiel de l'avant-garde, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas perdu de sa superbe, le chant de son saxophone paraissant plus mélodieux que jamais ("Faces and Places", "Dee Dee", "Dawn"). La moins bonne nouvelle, c'est que le trio qu'il constitue avec Izenzon et Moffett, bien qu'efficient, ne se met pas en tête de faire revivre le jusqu'au boutisme juvénile et frondeur de leur concert dans la grande pomme dont nous nous étions pourtant délectés. Pour savoir si cette remarque s'applique au deuxième rendez-vous que les musiciens nous ont fixé, la lecture de la chronique qui lui est assignée s'impose.

note       Publiée le lundi 7 novembre 2005

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    newbie Envoyez un message privé ànewbie

    Je précise d'entrée qu'Ornette sonne fidèle à lui-même sur ce premier cd, peut-etre plus posé qu'il y a quelques années. "Announcement" nous présente les musiciens. "Faces and places" ne dépayse pas l'auditeur qui a suivi le parcours du saxophoniste sur le label "atlantic". A souligner tout de même le solo de batterie d'une petite minute de Charles Moffet, batteur avec un drive assez soutenu (son petit côté Billy Higgins), une utilisation des toms (son petit côté Ed Blackwell) et enfin un usage plus intensif de la pédale de grosse caisse (son petit côté lui-même). "European echoes";avec un thème virevoltant très "valse".Premier dialogue de 2 minutes contrebasse-batterie qui s'achève par une échappée en solitaire de Moffet. "Dee Dee" laisse encore une plus grande place à la section rythmique (3 bonnes minutes avec toujours le gourmand Charles qui s'offre un petit solo). "Dawn", la balade de ce premier disque. je rejoins les propos de Coltranophile sur le côté "musique de chambre", le solo de contrebasse d'une minute à l'archet n'y est peut-être pas étranger. A saluer aussi le soutien de Moffet qui sait se faire discret et parsème avec parcimonie les coups de cymbales propices à générer cette atmosphère intimiste.

    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile
    Ces deux disques me semblent absolument indispensables à quiconque aime, ne serait-ce qu'un peu, Ornette. Son association avec Izenzon et Moffett a représenté un moment important et même assez critique de sa carrière et pourtant elle est très mal documenté ("An Evening with Ornette" est désormais indisponibles, "Who's Crazy" a toujours été une rareté, et des bootlegs seul "Live At The Tivoli" a été récemment réedité sur un label espagnol). En dehors du fait qu'Ornette s'attaque à la trompette et au violon, Izenzon étant un bassiste encore plus intimement lié à l'avant-garde que ne l'était Charlie Haden, la musique a une autre qualité que celle du quartet sur Atlantic. Plus proche d'une forme de musique de chambre, moins virevoltante, plus intimiste, peut-être plus introvertie en un sens (un sens étrange cela dit), elle a sa place en grand dans la discographie du maître.
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    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
    avatar
    Bien vu, Julyass... Qu'est-ce que je suis pas obligé de faire pour pousser les gens à réagir aux chroniques de disques jazz !
    Note donnée au disque :       
    julayss Envoyez un message privé àjulayss
    En tout cas la capitale danoise c'est Copenhague
    Sheer-khan Envoyez un message privé àSheer-khan
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    Fallait pas provoquer le proggy avec Zorn...