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Heat From A Deadstar › Heat from a Deadstar

4 titres - 9:55 min

  • 1/ Shenzu (1:43)
  • 2/ Sinking in a Sea of Deadstars (2:27)
  • 3/ The Nucleus of Ten Good Men (2:43)
  • 4/ Her Warm Womb Room (3:02)

informations

Triskel Studio, Belgique, décembre 2004

line up

Prck Parker (guitare, claviers), Ph.Gerber (basse, claviers), Rzn Schtark (batterie)

chronique

  • post rock and beyond

Bon, évidemment c'est un peu court pour pouvoir se forger une idée franche et définitive ; quatre titres, neuf minutes à peine pour le tout... Mais enfin, c'est largement assez pour permettre à Heat From a DeadStar d'exposer le fond de son travail qui, à priori, demeurera uniquement instrumental. Ce premier enregistrement laisse entendre que le groupe franco-anglais se veut un savoureux mélange de quelques courants indés bien épicés. À commencer par le post rock. Celui de Ui pour l'agilité de son bassiste. Celui de June of 44 pour sa nervosité. Pas question de tirer en longueur ici, vous l'avez compris ; on dirait que Heat From a DeadStar n'a pas de temps à perdre... Une touche de math rock aussi. June of 44 était lui-même à la frontière des genres, aussi les quatre titres de ce premier EP mettent en exergue le plus finement possible le jeu de leur guitariste, seul élément soliste du combo. Ça voyage pas mal, même si notre trio n'a pas inventé le fil à couper le beurre. Enfin, le dossier de presse qui accompgane le disque prétend que le groupe est aussi fana de My Bloody Valentine. Bon, je veux bien, mais de là à les comparer, faut pas pousser tout de même. L'esthétique les rapproche peut-être, mais j'ai rarement entendu groupe de shoegazing se préoccuper d'autre chose que de son. Et si chaque musicien a son identité propre, le groupe ne parvient à se forger un caractère que quand il s'amuse à brouiller les pistes avec, par exemple, l'inclusion très réussie de notes de clavier sur "The Nucleus of Ten Good Men", très en retrait, certes, mais c'est là que réside la subtilité. La qualité est au rendez-vous, c'est indéniable, mais la faille, une fois encore, se situe au niveau de la production. À sa durée expéditive s'ajoute un manque flagrant de dynamique qu'on compensera comme on peut en faisant jouer le bouton de volume de notre ampli. Reste à voir comment Heat From a Deadstar pourra se comporter sur un album à part entière...

note       Publiée le vendredi 7 octobre 2005

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