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Clearlight › Forever blowing bubbles

10 titres - 55:25 min

  • 1/ Chanson (4:43)
  • 2/ Without Words (7:40)
  • 3/ Way (8:15)
  • 4/ Ergotrip (6:24)
  • 5/ Et Pendant Ce Temps La (4:42)
  • 6/ Narcisse et Goldmund (2:39)
  • 7/ Jungle Bubbles (2:44)
  • 8/ Sweet Absinthe (7:49)
  • 9/ Without Words [mellotron remix] (7:44)
  • 10/ Flute Aquatique (2:45)

informations

The Manor, Londres, Angleterre, 1975

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Gilbert Artman (batterie, percussions, vibraphone, maracas), Christian Boulé (guitare), David Cross (violon), Jean-Claude D'Agostini (guitare, flûte), Joël Dugrenot (chant, basse), Bob Boisadan (claviers, synthétiseurs), François Jeanneau (synthétiseurs, flûte, saxophone soprano), Christos Stapinopoulos (batterie, congas), Brigitte Roy (chant), Amanda (choeurs), Ann (choeurs), Bruno Verdeaux (synthétiseur), Cyrille Verdeaux (claviers, gongs, congas, synthétiseurs, mellotron, glockenspiel)

chronique

  • symphonique > fusion

Sans en vendre autant que Mike Oldfield, Cyrille Verdeaux s'est taillé une réputation sur mesure par l'entremise de son majestueusement tortueux "Symphony". Au point qu'il lui donnera, lui aussi, une suite, en 1990... Mais je préfère vous parler de "Forever Blowing Bubbles" qui apparaît en 1975 ; avec son second disque, le claviériste semble vouloir démontrer qu'il est capable de tout. Même si l'on retrouve par endroits les errances planantes de son premier effort, "Forever Blowing Bubbles", déjà rien que par son habillage (sept titres oscillants entre deux et huit minutes), clame sa différence. En constituant cette fois autour de lui un groupe véritable au sein duquel on retrouve David Cross (le violon de King Crimson), Joël Dugrenot (la basse de Zao), Gilbert Artman (la batterie de Lard Free) et Jean-Claude D'Agostini (la guitare des méconnus Emmanuel Booz), rien d'étonnant à ce que Clearlight se pare désormais de couleurs fusion. "Chanson" ne trahit pas son énoncé et après une mélodie qui vous ferait revendre l'Angleterre pour une livre, le violon électrique entre en scène pour tout dévaster sur son passage. Aussi court soit-il, ce titre s'avère d'une efficacité redoutable. Peut-être le morceau qui m'emballe le plus. Puis, c'est au tour de la six cordes de s'illustrer sur "Without Words", basse et batterie sur "Way", et enfin le groupe au grand complet sur "Ergotrip". À ce stade, "Forever Blowing Bubbles" n'a plus rien d'autre à nous offrir ; des trois derniers titres, seul "Narcisse et Goldmund", conduit par Brigitte Roy, apporte un élément inattendu : une touche médiévale. La récente édition cd comprend trois voire quatre titres bonus qui tentent de prolonger la magie. Bien que tous deux signés par Cyrille Verdeaux, les albums "Symphony" et "Forever Blowing Bubbles" représentent deux approches très différentes de la musique planante vue sous le prisme de Clearlight. Les deux disques ne manquent pas d'atouts et méritent qu'on s'y attarde longuement.

note       Publiée le lundi 3 octobre 2005

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Note moyenne        2 votes

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

J'avais été enchanté par le premier album, je viens de trouver celui-là en vinyle d'occasion chez un disquaire et donc me suis rué dessus. Effectivement, le premier est sympathique mais la suite vaut le détour également (le début de Without words me fait un peu penser à du Heldon avant de partir vers quelque chose de plus "fusion"). J'ai trouvé également un album plus tardif "Visions" qui me paraît plus ambiant/world music. Je sens que je vais creuser dans la discographie de cet artiste...

ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

je ne connais pas ce projet majeur de Verdeaux, mais le delired cameleon family (avec Artman, Jeanneau et plein de gens) a enregistré un album trippant sous forme de jam session qui m'a paru bien agréable.