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Rainbow Theatre › The armada

5 titres - 38:05 min

  • 1/ The Darkness Motive (13:50)
  • 2/ Song (1:30)
  • 3/ Petworth House (5:49)
  • 4/ Song (1:38)
  • 5/ The Armada (15:18)

informations

Alan Eaton Sound Studios, Melbourne, Australie, 1975

line up

Julian Browning (guitares, mellotron), Ferg McKinnon (basse), Graeme Carter (batterie, percussions), Keith Hoban (chant), Matthew Cozens (piano, orgue), Steven Nash (saxophone, clarinette, flûte), Frank Graham (trompette, cornet, cor anglais), Don Santin (trombone), Chris Stock (hautbois), Sue Twigg (soprano), Helen Grad (soprano), Pauline Ashleigh (alto), Helen Modra (alto), Barry Skelton (ténor), Peter Cox (basse), Evan Zachariah (basse)

chronique

  • symphonique

C'est le 1er août 2002, à une époque où je ne me faisais pas encore insulter pour mes chroniques, que, dans l'indifférence générale, je vous parlais du groupe australien Rainbow Theatre. "Fantasy of Horses" est un album vraiment époustouflant qu'il faut avoir écouté au moins une fois dans sa vie tellement il en impose. Le groupe de Julian Browning, producteur, arrangeur et compositeur, pousse la surenchère symphonique a un tel degré que je rechigne toujours à lui donner ma totale approbation. Ce trop peut être de trop. Pourtant, nous ne sommes pas loin du chef-d'oeuvre. Et j'aurais du mal à le départager de "The Armada", leur tout premier album, qui lui prépare le terrain avec la même audace, la même fougue, la même passion. Les deux restent, quoi qu'il advienne, en bonne place dans ma collection privée. La grandiloquence qui se dégage de ces précieuses minutes n'ont pourtant à mon sens jamais dépassé les bornes et le côté excessif qui transparaît au travers de la musique de cette formation unique en son genre ne se matérialise pas, fort heureusement, sous forme de débauche technique. Avec ses cuivres, ses chorales, son chanteur ténor, l'impressionnant Keith Hoban, et ses vagues de mellotron, entre "The Devil's Triangle" et "Watcher of The Skies", qui emportent tout sur leur passage, "The Armada" ressemble tout simplement à un grand moment de musique. Le problème majeur étant l'extrême difficulté à se procurer un exemplaire de leurs disques. D'ailleurs à ce jour, à part des copies pirates sur cd-r, "The Armada" n'a jamais eu droit à une réédition cd. Alors, si vous pensiez que Sebastian Hardie était la seule formation progressive australienne, comprenez que c'est surtout parce que c'était la seule qui correspondait à l'esprit hautement consensuel de labels survivants sur leur nom sans jamais avoir brillé outre mesure par le contenu de leur catalogue. Un jour, qui sait, les disques de Rainbow Theatre ressurgiront du néant, et ce jour-là, par pitié, je vous en conjure, ne les loupez pas !

note       Publiée le dimanche 25 septembre 2005

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    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
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    Réédité en cartonné japonais (à tirage limité), tout comme leur second disque, sur le label Belle Antique en 2022.

    Note donnée au disque :