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Giles, Giles & Fripp › The Brondesbury Tapes

cd • 21 titres • 72:21 min

  • 1Hypocrite3:41
  • 2Digging My1:58
  • 3Tremolo Study in A Major1:41
  • 4Newly Weds]1:52
  • 5Suite N°15:34
  • 6Scrivens2:15
  • 7Make It Today3:26
  • 8Digging My Lawn1:55
  • 9Why Don't You Just Drop In3:40
  • 10I Talk to the Wind3:17
  • 11Under the Sky3:53
  • 12Plastic Pennies2:18
  • 13Passages of Time3:32
  • 14Under the Sky2:49
  • 15Murder2:41
  • 16I Talk to the Wind3:15
  • 17Erudite Eyes6:46
  • 18Make It Today4:46
  • 19Wonderland6:08
  • 20Why Don't You Just Drop In3:42
  • 21She is Loaded3:12

informations

Brondesbury Road Studio, Londres, Angleterre, juillet 1968 - novembre 1968

line up

Judy Dyble (chant), Robert Fripp (guitare, voix), Michael Giles (batterie, chœurs), Peter Giles (basse, chant), Ian Mcdonald (piano, guitare, flûte, saxophone, clarinette, chant), Al Kirtley (piano)

chronique

Publié en 2001, "The Brondesbury Tapes" s'adresse uniquement aux Crimheads les plus incurables. Si "The Cheerful Insanity of Giles, Giles & Fripp" était un album décent et très travaillé - même si relativement éloigné de nos préoccupations - cette compilation tardive n'a elle qu'un intérêt purement historique et qui fera le bonheur contrarié des collectionneurs obsessionnels compulsifs. Sur les vingt-et-un titres de cette sélection, on retrouvera pêle-mêle quelques titres de l'album précédent au stade de démo - c'est-à-dire avec une prise de son nettement moins satisfaisante, et même un inédit au Beacon Royal Hotel, "Hypocrite", enregistré en compagnie du claviériste Al Kirtley et qui possède un indéniable air de famille avec le Pink Floyd de Syd Barrett. Mais contrairement à Genesis dont le tout premier album, "From Genesis to Revelation", ne laissait en rien sous-entendre un tel changement de cap de leurs prétentions artistiques, le cas de Giles, Giles & Fripp témoigne d'une réelle recherche d'identité qui, au bout d'un an d'auditions, va aboutir au King Crimson premier du nom. Des titres comme "Digging My Lawn" ou "Erudite Eyes" jouissent à présent de l'apport du saxophoniste Ian McDonald, et peu à peu la couleur Crimsonienne trouve ses marques (les très jazzy "Scrivens" ou "Make It Today"). De premières versions de titres emblématiques du groupe sont aussi ébauchéés ; c'est le cas de "Why Don't You Just Drop In" qui deviendra "Drop In" lors de leurs premiers concerts, pour se figer définitivement en tant que "The Letters" sur leur quatrième album, "Islands" en 1971 ! Il en va de même pour "I Talk to the Wind" où la chanteuse Judy Dyble fait ses premières armes, non sans rappeler Renaissance. On retrouve même les lignes mélodiques du futur "A Theme" sur "In The Wake of Poseidon" dans "Passages of Time"... Cependant, aussi précieux soit-il, "The Brondesbury Tapes" reste un document et l'enchaînement des titres, tels qu'ils y sont agencés, ne permettent pas d'aborder cette collection sous un autre jour.

note       Publiée le dimanche 25 septembre 2005

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