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Moon Fog Prophet › Dim dum sing the sun
- 1998 • Metamorphos META-018CD • 1 CD
10 titres - 41:32 min
- 1/ Roof Romance (2:25)
- 2/ Amusement Park (4:53)
- 3/ Classic Bells (3:26)
- 4/ Planet of One Man (4:09)
- 5/ Phobos Express (4:42)
- 6/ Spinning Cousins (4:45)
- 7/ Cinnamon Sky (3:41)
- 8/ Things I See (3:10)
- 9/ Dance of the Emerald Knights (4:12)
- 10/ Whisper in Stone (6:09)
informations
Pori, Finlande, 1998
line up
Mika Rättö (claviers, chant), Teemu Majaluoma (guitare, chant), Mikko Elo (basse), Veli Nuosaari (batterie)
chronique
- néo psychédélique
Je suis venu à Moon Fog Prophet par Circle. J'ai ainsi appris que Mika Rättö qui officie aux claviers à leurs côtés depuis "Prospekt" (2000) était en fait lui-même à la tête d'une formation comprenant quatre personnes, guitare, clavier, basse, batterie et chant ; tout ce qu'il y a de plus classique. Je m'y suis intéressé par simple curiosité, et non pas parce que j'aurais été d'une manière ou d'une autre impressionné par son style, ce qui par ailleurs eut été étonnant vu le peu de cas que se fait Circle des pirouettes techniques. Moon Fog Prophet est donc le nom de son groupe, par ailleurs proches amis de Magyar Posse que vous connaissez peut-être. Mais mes oreilles, que j'ai grandes, n'ont rien trouvé de comparables avec les deux formations précitées. "Dim Dum Sing the Sun", leur premier album, vous prend pourtant à la gorge dès les premières secondes avec une chanson pop baroque qui a de quoi vous décontenancer. Une marche grandiloquente qui frise le grotesque dominée par une harangue qui n'est pas sans rappeler les périodes les plus noires de Peter Hammill. Ce chant, assuré par Rättö ou Teemu Majaluoma est un cap à passer pour pouvoir apprécier pleinement Moon Fog Prophet. Quand il s'éloigne de cette référence, c'est l'image du Bowie glitter qui surgit. Musicalement, comme suggéré plus haut, les références qui m'y ont amené se retrouvent sans objet ; il s'agit de chansons parfaitement construites avec couplets, refrains, etc. Mais leurs sophistications boîteuses (vibraphone, thèmes jazzy, percussions sommaires, mélodies vieillottes, plages instrumentales) laissent suggérer que nos compères vont piocher leurs influences progressives à la genèse même du courant, chez des groupes comme Cressida, Nirvana, voire les premiers Bowie ou le "Aerosol Grey Machine" de Van Der Graaf Generator justement. Rien à craindre donc du côté de l'emphase, si ce n'est l'instrumental "Dance of the Emerald Knights" et son synthétiseur puant (mais avec un titre pareil, on aurait du s'en douter). Pas mal, mais peut sûrement mieux faire.
note Publiée le jeudi 22 septembre 2005
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- Procrastin › Envoyez un message privé àProcrastin
Quelques uns, celui qui m'a le plus accroché c'est le "Hymyilevien laivojen satama" sorti sous le nom de "Kuusumun Profeetta" (Moon Fog Prophet en finnois donc). J'y suis aussi venu par Circle, je m'attendais donc à quelque chose d'un peu moins "conte enfantin parfumé de patchouli". J'ai donc seulement survolé, mais j'en garde un souvenir un peu "Velvetien" dans la sensation. Si c'est la voix qui t'accroche le plus, quand Rättö est chez Circle il éructe sa transe de manière hyper efficace ; sans compter qu'en live c'est un showman burlesque et galvanisant ( comme tout le reste de la troupe d'ailleurs, si jamais il y a de nouveau un jour l'occasion, ça ne se rate pas!).
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Après tant d'années sur ce site, je trouve encore des chros que je n'ai pas lues et qui titillent ma curiosité...L'aspect Bowie me donne bien envie de creuser, ça sonne plutôt pas mal du tout. Quelqu'un a écouté les autres ?