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Nile › In Their Darkened Shrines

cd • 12 titres • 58:38 min

  • 1Blessed Dead
  • 2Execration Text
  • 3Sarcophagus
  • 4Kheftiu Asar Butchiu
  • 5Unas Slayer of the Gods
  • 6Churning the Maelstrom
  • 7I Whisper in the Ear of the Dead
  • 8Wind of Horus
  • 9In Their Darkened Shrines: I. Hall of Saurian Entombment
  • 10In Their Darkened Shrines: II. Invocation to Seditious Heresy
  • 11In Their Darkened Shrines: III. Destruction of the Temple of the Enemies of Ra
  • 12In Their Darkened Shrines: IV. Ruins

informations

Enregistré au The Sound Lab, Columbia SC.

line up

Tony Laureano (batterie), Karl Sanders (guitare, chant), Dallas Toler-Wade (guitare, chant), Jon Vesano (chant additionnel), Mike Breazeale (chant)

chronique

Ouch, la baffe, mais bien sévère là ! Rares sont les albums qui m'enthousiasment toujours autant longtemps après leur sortie. Nile était connu et réputé pour sa brutalité, mais là ils ont décidé de tout détruire, s'imposant comme les plus braves représentants de la scène death actuelle ! L'Égypte ancienne a toujours été la source d'inspiration du groupe et là, les ambiances sont parfaitement bien intégrées et très théâtrales, confirmant le potentiel du groupe à travailler les atmosphères tout en restant très brutal. À la batterie, c'est un véritable déchaînement : rythmes endiablés, blast beat, inventivité et précision en prime ! Des riffs monstrueux, des solos imparables et des structures complexes sont l'apanage du groupe. Le morceau Unas slayer of the gods est une véritable leçon de death metal, de l'intro au final ce morceau transpire le génie. Bien que l'album soit très technique, il parvient à rester très direct et "accessible", et ce grâce aux mélodies percutantes et à une fertilité de tous les instants. Le chant de Karl Sanders est tout bonnement impressionnant, caverneux et puissant. On remarquera également le soin apporté aux paroles, ce qui n'est pas forcément fréquent pour le style. L'album se clôture en beauté avec un long morceau d'environ 18 minutes séparé en quatre parties. Seul inconvénient de ce disque, impossible de l'écouter plusieurs fois à la suite, il est bien trop intense. C'est avec des groupes de cette envergure que le death metal pourra se sortir de son empêtrement, alors j'ai envie de leur dire bravo et merci pour ce chef-d'œuvre !

note       Publiée le mercredi 21 septembre 2005

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Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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J’ai du avoir du bol alors, ci-haut c’était Cecil B.deMille en Imax 4D.

Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Oui, quand le son suit, ce qui ne fut pas le cas quand je les ai vu, ça rendait très mal (à la loco, je ne sais plus quand)...

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Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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Ouais, et en live, c’est comme si tu y étais.

Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Excellent Nécropéplum ! Cecil B. 2000 (B.C.) en état de narcose/nécrose dirige les hordes d'en bas, les mecs jouent leurs fanfares sinistres et magnifiques de grattes-batterie-basse, soli techniques mais pas juste pour l'épate, riffs hachés-speeds brutaux ou qui prennent le temps d'étirer l'ambiance lourde/aérienne, fûts et cymbales denses mais qui là aussi savent respirer. Les voix bien Grü mais pas gore, les détails d'arrangements certes bien Film en Costume - on y revient - qui n'ont pas peur d'avoir l'air kitsch et qui passent tout seul parce qu'ici grandiloquence, théâtralité, mise en scène des masses énormes et couleurs plaquées sont assumées, qu'ils en usent adéquatement. (Et puis bon, la grandiloquence/le Grandiose Démesuré, l'hiératisme et à-plats de pigments dans les siècles de l'Égypte Antique hein... C'en était d'autres mais ça ne les gênait pas). Comme dit ailleurs à propos d'un autre groupe (bien différent) : une fantasmagorie, ce truc... La question de l'authenticité ne se pose évidemment pas (ah bon ?! ils avaient pas des murs d'amplis, sous Nectanébo Ier/IIème ??) - que les mecs aient ou non étudié leur sujet (et il semble bien, même si l'angle choisi est euh, particulier - nécromancie etc. ... pas dit que des masses d'égyptologues valideraient la vision... D'ailleurs existe-t-il des masses d'égyptologues). Bref, fantasmagorie donc, vision (tordue, noire et rouge, hallucinée). C'en est une foutrement réussie, vue d'ici.

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dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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Du Nile en tête, sur les bords du Nil. Aussi bruyant et intense que le Caire.

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