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Miles Davis › At Carnegie Hall

8 titres - 45:13 min

  • 1/ So What (11:59)
  • 2/ Spring is Here (4:00)
  • 3/ No Blues (10:42)
  • 4/ Oleo (7:20)
  • 5/ Someday My Prince Will Come (2:41)
  • 6/ The Meaning of The Blues (3:15)
  • 7/ Lament (1:18)
  • 8/ New Rhumba (3:58)

informations

Carnegie Hall, New York City, USA, 19 mai 1961

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Danny Bank (clarinette), Bill Barber (tuba), Eddie Caine (clarinette), Paul Chambers (contrebasse), Jimmy cobb (batterie), Johnny Coles (trompette), Miles Davis (trompette), Gil Evans (conducteur), Bernie Glow (trompette), Dick Hixon (trombone), Paul Ingraham (cor anglais), Wynton Kelly (piano), Jimmy Knepper (trombone), Hank Mobley (saxophone ténor), Louis Mucci (trompette), Romeo Penque (clarinette), Janet Putnam (harpe), Frank Rehak (trombone), Jerome Richardson (clarinette), Bobby Rosengarden (percussions), Ernie Royal (trompette), Bob Swisshelm (cor anglais), Bob Tricario (clarinette)

chronique

  • orchestral

C'est avec des évènements de cette ampleur que se construisent les légendes. Bien que Miles soit alors en plein désarroi, ne sachant pas trop bien comment conduire le reste de sa carrière à venir, c'est le 19 mai 1961 qu'il investit la salle du prestigieux Carnegie Hall de New York pour une soirée exceptionnelle où son quintette d'époque, alors constitué de Hank Mobley au saxophone ténor, Wynton Kelly au piano, Paul Chambers à la contrebasse et Jimmy Cobb à la batterie, est rejoint par le large orchestre de Gil Evans et ses vingt-et-un musiciens. Cette date officialise donc la rencontre de "Kind of Blue" et "Sketches of Spain", celle de l'écriture modale et des arrangements pour grands orchestres. En somme, l'épitomé de la quintessence musicale de l'ange noir, dans le clair obscur de sa fascination légendaire pour le silence. Le dramaturge et son œuvre, enfin mis à nu. Après cela, la page devra être définitivement tournée. Mais avant que ces préoccupations n'accablent le trompettiste, passons quand même quelques lignes à décrire ce qu'il y a à entendre sur ce témoignage unique... Concrètement, chacun reste bien sagement dans son coin ; le quintette donne sa version de "No Blues", "Oleo" et "Someday My Prince Will Come", alors que l'orchestre s'attaque sagement à des titres comme "Spring is Here", "The Meaning of The Blues" et "Lament", conformément à ce qu'il avait été possible d'écouter sur les enregistrements studios. Faute d'un quintette toujours en quête d'identité, ce sont bien entendu les morceaux où évolue le large ensemble qui exerceront sur nous leur irrésistible pouvoir d'attraction, déroulant son drapé majestueux sur une musique qui ne manque pas de magnétisme. Seuls, "So What" et "New Rhumba" voient Gil Evans et son orchestre s'associer au quintette de Miles pour le meilleur et pour le pire, ce qui, dans le meilleur des cas, rehausse quelque peu la dynamique des titres précités, et dans le pire, ne les préserve pas d'une pointe de ridicule.

note       Publiée le mercredi 21 septembre 2005

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    Solvant Envoyez un message privé àSolvant
    tout à fait d'accord, c'était juste pour avertir l'égaré curieux & malchanceux.
    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile
    Si quelqu'un fait la confusion entre les deux, il risque d'avoir une énorme surprise. Même s'il est vrai que "Dark Magus" est bien supérieur, il s'agit de deux mondes musicaux complétements différents.
    Solvant Envoyez un message privé àSolvant
    Je dis juste comme ça en passant que le Dark Magus "live at Carnegie Hall" 1974, est bien supérieur, alors ne vous trompez pas de live.