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Caravan › Caravan

  • 2002 • Verve UICY-9208 • 1 CD

8 titres - 35:13 min

  • 1/ Place of My Own (4:01)
  • 2/ Ride (3:42)
  • 3/ Policeman (2:44)
  • 4/ Love Song with Flute (4:10)
  • 5/ Cecil Runs (4:07)
  • 6/ Magic Man (4:03)
  • 7/ Grandma's Lawn (3:25)
  • 8/ Where but for Caravan Would I ? (9:01)

informations

Advision Studio, Londres, Angleterre, octobre 1968

Cette édition remastérisée comprend 17 titre en tout : l'album au complet (8 titres) dans sa version mono et stereo, plus une première version inédite de "Hello Hello" (3:14), portant la durée du disque à 73:55 Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Richard Coughlan (batterie), Jimmy Hastings (flûte), Pye Hastings (chant, guitare, basse), David Sinclair (claviers, chant), Richard Sinclair (chant, basse, guitare)

chronique

  • psychédélique

À l'origine, il y eut les Wilde Flowers. La genèse du mouvement Canterbury est toute concentrée dans ce collectif d'artistes qui vont bientôt chacun suivre leur route pour tracer deux grands axes aujourd'hui référentiels : le premier, dessiné par Kevin Ayers et Robert Wyatt, se nomme Soft Machine. Le second, Caravan. Un peu à l'image des New Yardbirds qui vont choisir pour nouveau patronyme Led Zeppelin, les membres restants des Wilde Flowers constituent la première mouture de ce qui va bientôt s'appeler Caravan. Le noyau dur se concentre autour des cousins David et Richard Sinclair, de l'indélogeable batteur Richard Coughlan, et enfin le guitariste Pye Hastings qui, déjà, place son frère, Jimmy, flûtiste de son état, qui aura un rôle considérable à jouer dans leurs futurs enregistrements (on l'entend d'ores et déjà sur "Love Song with Flute") mais aussi sur toute la scène Canterburienne au regard de ses nombreuses collaborations futures (Soft Machine, Hatfield and the North, National Health)... Le premier Caravan ne devrait pas dépayser outre mesure les amateurs des deux premiers Soft Machine ; un lourd tribut au psychédélisme qui transparaît au travers d'une série de titres courts aux relents pop, sans pour autant verser dans le surréalisme. Aspect troublant renforcé par les voix conjuguées de Hastings et Sinclair qui laisseraient presque croire que Robert Wyatt y assure également le chant. La signature de David Sinclair - ah, cette orgue - fige la musique dans un décor post éthylique qui a plus d'un point commun avec le Pink Floyd des débuts (le mouvementé "Cecil Runs"). Après cette suite de titres précieux - qui font déjà preuve d'un goût prononcé pour des suites d'accord typiquement jazz - qui sont à Caravan ce que "Trespass" est à Genesis, nos canterburiens concluent leur premier album sur l'expansif "Where But for Caravan Would I ?" aux signatures rythmiques bien cassées et aux vrilles instrumentales alléchantes, judicieuse amorce pour la suite de leurs aventures. Un début très honnête.

note       Publiée le vendredi 9 septembre 2005

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Note moyenne        5 votes

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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"I got a place of my own/Where I can go/When I feel I'm coming down...". Ouep, elle dit toujours exactement l'effet qu'elle fait, cette ouverture...

Message édité le 08-12-2023 à 15:26 par dioneo

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Bien mieux qu'un "début très honnête", pour moi... C'est plein de fantaisie(s), ce disque-là ! De couleurs psyché-barbapapa (certes) et de courbures à degrés joueurs. Je trouve les parties de batterie magnifiques, sur certains passages - Cecil Rons, par exemple, quelle propulsion ! En plus des textures/couches/courses d'orgue, évidemment... Et je le trouve effectivement cousin du Piper du Floyd - en plus acrobatique, parcouru de traits de "dextérité amusante" (comme on parle de "chimie amusante" dans les histoires de Gaston Lagaffe, où ça finit souvent soit en disparition du plafond/plancher entre deux étages, soit en invention inattendue certainement pas prévus dans le le mode d'emploi et ses prudents dosages et stables mélanges).

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sebcircus Envoyez un message privé àsebcircus

Chef D'oeuvre

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aur Envoyez un message privé àaur
Raffraichissant, et le timbre de Pye Hastings ne manque pas de caractère !
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