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Loudness › Racing

14 titres - 67:30 min

  • 1/ Racing (0:28)
  • 2/ Exultation (4:48)
  • 3/ Lunatic (4:04)
  • 4/ Live for the Moment (4:38)
  • 5/ Crazy Samuraï (5:21)
  • 6/ Speed Maniac (5:21)
  • 7/ R.I.P. (6:18)
  • 8/ Telomerase (6:28)
  • 9/ Tomorrow is not Promised (5:51)
  • 10/ Believe It or Not (4:52)
  • 11/ Misleading Man (5:14)
  • 12/ Power Generation (4:02)
  • 13/ Don't Know Nothing (6:07)
  • 14/ Unknow Civilians (3:58)

informations

Freedom Studio, Tokyo, Japon, 2005

line up

Munetaka Higuchi (batterie), Masayoshi Yamashita (basse), Minoru Niihara (chant), Akira Takasaki (guitare)

chronique

  • heavy metal > speed metal

Respect pour les anciens. Loudness est un vieux, très vieux groupe de heavy japonais (leur premier album doit dater de 1980) qui a connu les mêmes fortunes et les mêmes déboires que nos vieilles gloires européennes ou américaines. Suite au développement de la scène métal en occident, Loudness se voit proposer un contrat chez Atlantic, ce qui les amènera à se produire à l'extérieur dans des stades, en compagnie notamment de Mötley Crüe. Toutes les belles histoires ont une fin, et celle de Loudness passe par celles des changements incessants de personnel qui finit par coûter au groupe sa présence sur la scène internationale. Depuis une dizaine d'années, Loudness vit sur ses acquis tout en adaptant sa musique aux nouvelles tendances. Le livre du grand cirque du rock étant ce qu'il est, le nouveau chapitre de leur fabuleuse aventure était connu de tous : reformation autour du line-up originel et méga tournée nostalgique à la clé baptisée "Loud Fest 2003". Ozzy, si t'as besoin de thunes et que tu nous lis... Après "Spiritual Canoe" (on ne rit pas) et "Pandemonium", "Racing" est la nouvelle offrande d'un Loudness à la jeunesse retrouvée. Un retour crédible à l'image du providentiel "Painkiller" de Judas Priest, et c'est déjà beaucoup. Malheureusement, l'album perd en intensité au fil des plages, à partir de "Telomerase" en fait ; le tout a alors tendance à se ramollir plus on approche de la fin, et y parvenir devient un chemin de croix parfois assez pénible à cause du chant typé de Minoru Niihara surlequel le temps semble n'avoir aucune prise. Musicalement, "Racing" injecte dans sa première partie d'album de grosses louches de néo ("Crazy Samuraï", "R.I.P.") dans leur sauce speed/heavy. Dommage que cette optique n'ait pas été privilégiée car Loudness sait y faire, dégageant alors une puissance comparable à celle du "Plastic Planet" de Geezer Butler. Par ailleurs, les amateurs de bizarreries apprécieront particulièrement les solii de guitare de Akira Takasaki, entre Adrian Smith et Buckethead.

note       Publiée le jeudi 8 septembre 2005

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    commentaires

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    Hymnos Envoyez un message privé àHymnos
    Yes, leur discographie poste 86 semble très très inégale. Il faut bien la connaitre pour ne pas se tromper. Je conseille vivement les albums suivants : "Thunder in the East" et "Lightning Strikes", des albums du début, vraiment bons; le second est plus heavy.
    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar
    ho ho ne parles pas trop vite... yavait un disque d'eux facilement trouvable, en 1998 1999... je trouve ça imbuvable
    pokemonslaughter Envoyez un message privé àpokemonslaughter
    avatar
    çà m'interesse !
    Hymnos Envoyez un message privé àHymnos
    Ha Loudness ! : qu'est que j'ai pu écouter ça moi quand j'étais jeune !! J'ai beaucoup bazardé de choses des années 80 de ma cédéthèque, mais Loudness j'ai jamais pu. "Lightning Strikes" mais surtout "Thunder in the East" quelles bombes ! Encore aujourd'hui je me les remets pour le plaisir simple d'écouter un metal carré, pas encore surproduit, et jouissif tellement la mise en place est parfaite. Et puis il y a Akira Takasaki et ses riffs tueurs et ses solos vertigieux et dont il faut écouter "Like Hell" pour se convaincre que dans le domaine il fut un des plus grand. Merci proggy pour ton ce moment de nostalgie J PS.: Le premier album c'est "Disillusion" et il date de 1984.