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Revølver › Turbulence

11 titres - 44:30 min

  • 1/ Turbulence (3:30)
  • 2/ Juggernaut (3:52)
  • 3/ Pandoras Box (4:11)
  • 4/ Electric Machine (4:25)
  • 5/ Atomic Arcade (3:29)
  • 6/ Gasoline (3:02)
  • 7/ Dead Weight (4:25)
  • 8/ Blue Sky (4:32)
  • 9/ Nosebleed (4:31)
  • 10/ Walking (4:51)
  • 11/ Jesus Wept (3:42)

informations

Electric Machine Recording Studios, Toronto, Canada, 2005

line up

Nick Walsh (chant, guitare), Laurie-Anne Green (basse), Sheldon Thomas (batterie), Gene Scarpelli (guitare), Sean Kelly (guitare)

chronique

  • post grunge

Certains prennent leurs désirs pour des réalités... Lisez bien ; cette chronique concerne Revølver, et non pas Velvet Revolver... Ça suffit comme ça ! Je me suis déjà tapé le premier Audioslave, alors ça va... J'en ai assez soupé des rockeurs permanentés sur le retour qui croient encore avoir le lustre d'antan. Pourtant, en écoutant les premières notes de "Turbulence", c'est le même souffle poussiéreux qui vient me picoter les yeux et me ramène plus de dix ans en arrière. C'est que Nick Walsh, ex-gratteux des Slik Toxik, n'a toujours pas digéré le fait qu'ils n'aient pas pu, eux non plus, se faire une place à la grande époque du grunge. La plage titre partage en effet une étrange similitude avec le Alice in Chains de "Dirt" ; riffs puissants, rythmique solide et mélodie anguleuse portée par une voix souple et rugueuse à la fois, pas loin elle d'un Edwin (I Mother Earth). Sûr que si c'était sorti en 1992 ou 1993, on aurait parlé d'eux, mais voilà ; beaucoup d'eau est passée sous les ponts depuis, néo métal et tout ça... Bien entendu, on ne va pas leur demander de mimer Korn, y a assez de groupes comme ça qui se chargent à leur place de se couvrir de ridicule. Non, "Turbulence" est un album honnête, décent, très pro (trop ?), mais - et c'est assez étrange de l'écrire - un peu trop passéiste à mon goût. Je suis, pour tout dire, assez surpris et j'ai du mal à imaginer qu'il y a encore des gars qui veulent encore de ce genre de came. C'est en fait le genre de disque habituellement délivré par un groupe qui a déjà derrière lui dix ans de carrière, une série de tournées internationales dans les jambes et qui se contente d'assurer avec un produit taillé sur mesure pour le marché qu'il occupe, incluant au passage deux ou trois ballades sirupeuses, juste au cas où les radio locales se piqueraient à en passer l'une ou l'autre histoire de leur assurer un come back retentissant. Revølver grille les étapes ; "Turbulence" n'est que son premier album... Efficace, certes, mais peut-être aussi un peu dépassé.

note       Publiée le jeudi 8 septembre 2005

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    Nicko Envoyez un message privé àNicko
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    oui, mais Velvet Revolver, au moins, c'est bien ! :o)