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Cale (john) / Riley (terry) › Church of anthrax

5 titres - 33:48 min

  • 1/ Church of Anthrax (9:05)
  • 2/ The Hall of Mirrors in The Palace at Versailles (7:59)
  • 3/ The Soul of Patrick Lee (2:49)
  • 4/ Ides of March (11:03)
  • 5/ The Protege (2:52)

informations

1970

line up

John Cale (basse, clavecin, piano, guitare, violon, orgue), Terry Riley (piano, orgue, saxophone soprano), Adam Miller (chant), Bobby Colomby (batterie), Bobby Gregg (batterie)

chronique

  • musique microtonale > minimalisme

Pour qui s'intéresse plutôt à la face Lou Reed du Velvet Underground, voir John Cale s'associer à Terry Riley paraîtra intéressant, sans plus, mais pas forcément logique. Et c'est pourtant bien le cas... Bien avant que Cale n'intègre la cultissime formation new-yorkaise, ce dernier quitta son Pays de Galles natal pour tenter l'aventure américaine. Il devint très rapidement résident du Théâtre de la Musique Éternelle (ou Dream Syndicate) de LaMonte Young. C'est là qu'il rencontra Terry Riley pour la première fois. Bien que frères d'armes et en quelque sorte aussi disciples qui partagent le même banc, les deux hommes ont leur personnalité propre, leur propre vision, et la magie de ce disque provient justement du fait qu'il soit parvenu à conserver indemne ces deux esprits, sans que l'un vienne prédominer l'autre. À fortiori, c'est à Cale que l'on doit le côté musclé de la section rythmique, les ritournelles jazz du piano et les phrasés mélodiques pop pour le moins accrocheurs. Terry Riley, on s'en doute, met une nouvelle fois d'application ses préceptes minimalistes où les notes pleuvent et s'entrecroisent par milliers. La plage titre est celle où l'influence de Riley se fait la plus sentir, c'est aussi la plus passionnante du disque. Un habile dosage des variations modales du claviériste sur une assise plus rock. Une métamorphose psychédélique qui alors ne ressemble à rien de connu, organique, palpitante. "The Hall of Mirrors in The Palace at Versailles", "The Ides of March" ou même le très court "The Protege" laissent moins transparaître l'apport de Riley, même si l'on y retrouve à quelques occasions le chant de son saxophone, mais souvent en retrait, en soutien de trames mélodiques majoritairement soutenues au piano. Un disque à part dans la carrière de Riley. Un disque à part dans la carrière de Cale. Un disque à part tout simplement.

note       Publiée le mardi 6 septembre 2005

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    commentaires

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    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

    Trop longtemps laissé tranquille dans son coin, celui-là. Certains psychotropes sont plus efficaces via l'oreille.

    Note donnée au disque :       
    Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

    La batterie de Bobby Gregg sur Church of Anthrax est excellente!

    Note donnée au disque :       
    Pingshifu Envoyez un message privé àPingshifu

    Découvert il y a peu pour moi, en remontant la filière minimaliste américaine, par Glass. Musique au croisement de toutes les autres, un peu comme un carrefour, influences faciles à identifier, mais difficiles à nommer (paradoxal). Trippatif !

    Note donnée au disque :       
    darkoverwestphalia Envoyez un message privé àdarkoverwestphalia
    En parlant de John Cale, quelqu'un a-t-il écouté Black Acetate? ça rend quoi?
    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar
    Bah écoute, je l'ai écouté une fois là, et je trouve ça excellent ! Le premier titre est génial, vraiment psychédélique !