Sacramentum › Finis malorum

Sacramentum ! Nédes cendres du premier line-up de Dissection, ces suédois adoptent un style assez proche de leur groupe originel... Tout commence par une douce montée de guitares tout en harmonies, une sorte " de "One" (Metallica) du black, avant de démarre vers ce que Sacramentum sait faire de mieux : balancer un mur de grattes harmonisées. Et qu'est ce que c'est impressionant ! Ici, soyons clair, c'est bien la six cordes la reine. A la manière d'un Disection, nos gaillards multiplient les pistes de guitares, pour offrir une musique hautement mélodieuse, véritable bloc déferlant à la fois sombre, quelque part attirant, et si je puis me permettre j'utiliserai même le terme je dirai "joli"... Durant 20 minutes, le groupe envoie donc son dark metal "Dissectionnel" sans discontinuer. L'inspiration est présente tout au long, et on ne regrettera que ce batteur parfois un peu à la ramasse (mais qu'est ce que c'est ce break en intro de "Devide et impera" ?), et ce son de double assez moche... A la fois rapide et mélodique, la musique de Sacramentum se montre (et plus encore sur son album suivant) comme une espèce de voyage dans un univers sombre, ponctué d'éclairs de guitares (certaines leads rappellent un Death au meilleur de sa forme). Ce sont elles qui dessinent chaque contour de ce noir paysage, cachant nombres secrets, se laissant découvrir au fil des écoutes, le mixage de ces dernières etant particulièrement réussi. Peut-être plus metal encore ici, comme en attestent certains breaks très heavy (ces gars là ont écouté Maiden !) que réellement black comme sur la suite. Ce "Finis malorum" se finit comme il a commencé : sur de belles guitares harmonisées, et l'onse dit que oui, 20 minutes, c'est bien court... Bref, n excellent préambule au superbe "Far away from the sun", une excellente alternative à Dissection...