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Glenn Branca › Symphony n°5 (describing planes of an expanding hypersphere)

8 titres - 44:43 min

  • 1/ 1st Movement (7:30)
  • 2/ 2nd Movement (3:28)
  • 3/ 3rd Movement (5:49)
  • 4/ 4th Movement (7:46)
  • 5/ 5th Movement part I (2:32)
  • 6/ 5th Movement part II (3:07)
  • 7/ 5th Movement part III (2:55)
  • 8/ 6th Movement (11:36)

informations

512 West 19th Street, New York City, USA, novembre 1984

line up

Al Arthur (guitare maillet), Jonathan Bepler (guitare), Glenn Branca (chef d'orchestre, guitares harmoniques), Dan Braun (basse), Greg Letson (claviers), Miriam McDonough (claviers), Hahn Rowe (violon, guitare), Stephan Wischerth (batterie), Evans Wohlforth (guitare), Tim Sommer (basse), Matthew Munisteri (guitare), Mark Roule (guitare),

chronique

  • avant garde > microtonal

Il y a quelque chose de rigoureux dans la musique de Glenn Branca. C'eut été trop facile de se contenter de réunir une armée de guitaristes et puis de les faire gueuler dans le vide, juste par puérilité. Sinon comment expliquer ce subtil équilibre qui permet au chaos qu'il engendre d'avoir sur vous un ascendant auquel il est difficile d'échapper ? Fruit de longues péripéties, la cinquième symphonie de Glenn Branca - ne serait-ce que dans ses deux premiers mouvements, pourtant forts différents - permet de se rendre compte finalement assez vite de la précision avec laquelle ces pièces sont montées, et comment la tension qu'elles génèrent gravit les différents échelons de l'horripilation. Avec ces glissando interminables, manifestation dramatique d'une réalité qui nous échappe et qui se déforme inexorablement sous le poids d'un champ gravitationnel trop important, "Describing Planes of an Expanding Hypersphere" a un goût de dernière ligne droite avant la fin de toutes choses. Une course que la batterie en deux temps de Stephan Wischerth, aux roulements extatiques, mène de concert au point de mettre nos nerfs à rude épreuves. Plus concentré grâce à son tassement de titres aux proportions plus humaines, Branca y déploie les multiples facettes abordées jusqu'ici au gré de ses recherches, martelant riffs sauvages et abstractions harmoniques sur des textures compactes dans un crescendo plus malsain que réellement violent, avant de laisser libre cours à ses penchants les plus noise dans son dernier long mouvement. J'éprouve déjà toutes les difficultés du monde à parler de l'oeuvre complète de ce compositeur, et devoir attribuer des notes à ses différents exercices est pour moi quelque chose de très délicat. Mais je ne pense pas me tromper en écrivant noir sur blanc que cette cinquième symphonie est celle qui résume le mieux le large spectre d'investigation de Glenn Branca. Et comme l'écrit si bien Tim Holmes dans les notes de pochette de cette édition tardive : "La musique de Glenn Branca est souvent décrite comme un mur du son, mais rien n'est plus inexact. Si les murs existent, c'est pour contenir des espaces. La symphonie n°5 vise l'expansionnisme au-delà de toutes limites".

note       Publiée le vendredi 2 septembre 2005

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    commentaires

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    eric burden Envoyez un message privé àeric burden

    Les troisieme et sixième mouvements se détachent nettement du reste. Une musique terrifiante par sa densité. Je vais vite me mettre aux autres symphonies.

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    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
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    Si on peut être utile...
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    CeluiDuDehors Envoyez un message privé àCeluiDuDehors
    ohhh j'suis vraiment un mauvais élève moi!! J'avais pas vu les chros...elles tournent jamais dans les "coup de coeur"? J'vais lire ça tout de suite, ça m'a l'air sacrément intéressant tout ça! Merci Progmonster ;-)
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    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
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    !!! Larval et Jasun Martz sont chroniqués sur ce site !!!! je t'encourage à découvrir, vraiment... Larval, c'est du Branca/Chatham réduit à une portion de groupe plus modeste avec une plus grande influence jazz (les deux premiers albums sont vraiment excellents, après ça patauge) et Martz, eh bien, c'est assez monstrueux à décrire.
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    CeluiDuDehors Envoyez un message privé àCeluiDuDehors
    Et en plus je ne parle pas en français correctement...:-( (mais c'est compréhensible non?hein?)
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