Candiria › What Doesn't Kill You...

Candiria avait réussi un album splendide avec "300 Percent Density", c'est donc avec une certaine fébrilité qu'était attendu ce nouvel album. Le groupe ayant échappé de peu à un destin tragique lors d'un accident de voiture (voir la pochette), le chanteur a déclaré que cette épreuve avait considérablement changé leur vision de la musique, reste à savoir si le changement est positif. Eh bien, je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps, la réponse est non. Les morceaux sont bien plus simples, voire simplistes et même si la patte de Candiria est toujours présente, on a plus l'impression d'un retour en arrière que celle d'une évolution. Le chant touche parfois au ridicule lors de quelques essais mélodiques mal maîtrisés, les structures sont bien trop évidentes et au final, il n'y a plus grand-chose d'original dans cet album. Reste l'instrumental, The Rutherford Experiment, qui sauve les meubles avec son côté jazzy prononcé et 1000 points of light, morceau tout à fait honorable mais en dessous de ce que le groupe a pu faire. Les autres pistes tournent rapidement au Nu Metal basique ou au simple hip hop de bas étage. Les deux lives bonus sont en revanche très bons. Avec ce disque, Candiria va perdre des fans et certainement retrouver du public chez les plus jeunes. Ce qui ne tue pas rend plus commercial ?