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Garybaldi › Astrolabio

2 titres - 41:55 min

  • 1/ Madre di Cose Perdute (20:29)
  • 2/ Sette ? (21:26)

informations

Via Paolo da Cannobbio 5, Milan, Italie, 1973

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Bambi Fossati (guitare, chant), Lio Marchi (claviers), Sandro Serra (basse), Maurizio Cassinelli (batterie)

chronique

  • hard rock psychédélique

Après avoir culbuté les courbes sensuelles d'un corps nu où une poignée de petits hommes, à l'image du récit de Gulliver, venaient à s'enfoncer dans les parois humides d'une grotte encore vierge de toute présence étrangère, les Garybaldi tournent désormais leur regard vers les étoiles et se mettent à rêver d'un ailleurs, d'un autre possible. Cependant, dès les premières secondes de "Madre di Cose Perdute", on sent que le groupe n'a pas jugé nécessaire de se remettre fondamentalement en question. À qui la faute, en définitive, si Bambi Fossati est un guitariste doué ? On ne va quand même pas le museler, lui qui incarne l'atout principal de cette formation, tout ça pour éviter de froisser quelques sensibilités... Et puis, ceux qui chipotent s'apercevront bien assez tôt que ses fidèles accompagnateurs, Sandro Serra et Maurizo Cassinelli, ne possèdent ni la verve ni les qualités intuitives de Noel Redding et Mitch Mitchell. Alors, au lieu de nous braquer, autant se concentrer un tant soit peu car nous voici donc face à un tout gros morceau ; aspirant space rock sans vraiment l'être... Vingt minutes à s'enfiler, vingt minutes d'enchaînements de solii de guitare parfaitement négociés, mais qui ne cachent pas la nature factice d'un montage studio parfois laborieux entre les différents thèmes qui l'égrenent. Lio Marchi, toujours présent bien qu'officiellement ne faisant déjà plus partie du groupe, vient donner, par l'entremise de ses couches de mellotron, un petit côté Moody Blues pas dégueulasse, transformant cette collision improbable d'univers dissemblables si pas intéressante en tout cas bien curieuse. Et on se surprend à trouver que ces vingt minutes sont finalement passées assez vite. Mais, à la manière d'un spot publicitaire célèbre, le poil n'a même pas encore le temps de se rétracter que, déjà, la deuxième lame vient le faucher ; "Sette ?", autre titre kilométrique se concluant sur "Frère Jacques" (!), et cette fois capté en concert, véhicule un feeling définitivement proche d'un Band of Gypsys ou d'un Ten Years After. Vous voilà prévenus.

note       Publiée le samedi 13 août 2005

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    Scissor Man Envoyez un message privé àScissor Man

    Proggy a le jugement sévère. Ces deux longues plages sont magnifiques. Autant la première est bien prog, la deuxième fait penser à Hendrix (Band of Gypsys suggère le Progmaster). j'acquiesce mais 5 boules au moins.

    Note donnée au disque :