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The Underground Railroad › The origin of consciousness
- 2005 • Long dark music LDCD04 • 1 CD
8 titres - 58:59 min
- 1/ Julian Ur (7:45)
- 2/ Julian I (2:37)
- 3/ Love Is a Vagabond King (10:40)
- 4/ Halo (8:21)
- 5/ The Canal at Sunset (4:17)
- 6/ Metaphor (2:59)
- 7/ Creeper [The Doorman Pt.2] (13:26)
- 8/ Julian II (8:54)
informations
The Underground Railroad et Lonesome Prairie Studios, USA, septembre 2003-février 2005
line up
Matt Hembree (basse), John Livingston (batterie), Bill Pohl (guitares, chant), Kurt Rongey (claviers, chant)
chronique
Je l'ai longtemps attendu le nouveau Underground Railroad. Mais ai-je été le seul dans ce cas ? Cinq longues années pour moi. Un an et demi de travail acharné pour Bill Pohl, Kurt Rongey et leurs acolytes. C'est qu'ils sont rares les acteurs de la scène progressive actuelle - et qui de plus s'affichent comme tels - à pouvoir réunir à la fois des éléments mélodiquement très attractifs tout en se risquant à des formes de compositions moins évidentes. Une attitude bien conforme à l'approche cultivée dès le départ par la formation américaine qui sur "Through and Through" réussissait à rendre hommage aux références du passé tout en continuant à développer leur propre grammaire, fatalement plus en accord avec notre temps. Aux habituelles touches canterburiennes renforcées par un côté jazz sans doute encore plus appuyé, viennent se greffer désormais de manière peut-être encore plus prononcée qu'avant une inclinaison pour la musique de chambre (toute relative). Le seul regret à formuler serait peut-être que le second disque des Underground Railroad sonne en fait trop comme une suite à leur précédent opus. Et "Creeper" n'en est pas forcément la manifestation la plus évidente. Malgré un long effort, "The Origin of Consciousness" ne semble avoir pour unique but que de conforter leur position, là où on aurait peut-être déjà souhaité les entendre s'aventurer par delà. Pourquoi les blâmer puisqu'ils sont bien les seuls à pratiquer une musique telle que celle-là aujourd'hui ? On retrouvera avec enchantement les lignes de chant automatiquement séduisantes de Pohl et Rongey, façon Wigwam, ainsi que leurs longues progressions planantes qui n'ont pas leur pareil pour installer des ambiances. Le voilà, le gros point fort de ce groupe, à contre-courant de ce que le genre nous propose habituellement ; des climats, une vrai subtilité dans le travail des nuances, et non pas un flot ininterrompu de notes. Comme son prédécesseur, "The Origin of Consciousness" est un disque qui demande de la part de l'auditeur des écoutes attentives, appliquées et répétées pour pouvoir s'enfoncer d'avantage dans le mystère de leurs brillantes compositions.
note Publiée le mercredi 10 août 2005
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