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The League Of Gentlemen › The League Of Gentlemen
- 1981 • EG records EGED9 • 1 LP 33 tours
lp • 14 titres
- 1Indiscreet I1:47
- 2Inductive Resonance4:35
- 3Minor Man3:45
- 4Heptaparaparshinokh2:03
- 5Dislocated4:35
- 6Pareto Optimum I2:07
- 7Eye Needles3:12
- 8Indiscreet II2:35
- 9Pareto Optimum II1:27
- 10Cognitive Dissonance3:38
- 11H.G.Wells3:25
- 12Trap4:45
- 13Ochre3:07
- 14Indiscreet III1:26
informations
Hunting Lodge, Badbury Rings, Wimborne, Dorset, Angleterre, 19 mars 1980
line up
Robert Fripp (guitare), Barry Andrews (orgue, synthétiseur), Sara Lee (basse), Johnny Toobad (batterie), Kevin Wilkinson (batterie)
chronique
- no wave > post punk
A l'instar de "Under Heavy Manners/God Save the Queen", ce seul album encore attribué à l'époque au seul Robert Fripp ne jouit toujours pas d'une réédition cd. Seuls sept des quatorze titres de l'album (les meilleurs aussi) ont depuis fait leur chemin jusque "God Save the King", une compilation publiée en 1985. Il n'y a donc pas que Tori Amos, Alanis Morissette ou Patrick Bruel pour agir en véritable révisionistes de leur propre histoire. Un tel choix était-il justifié ? Il n'y a pourtant pas à rougir de ce disque, même s'il s'avère quelque peu mal balancé. Entrecoupé de multiples interludes aux Frippertronics où la voix de son mentor J.G.Bennett se fait entendre (les titres qui précisément n'ont pas été retenus pour figurer sur l'anthologie précitée), l'album joue la carte éclectique façon "Exposure" alors que pourtant la musique reste sensiblement la même de plages en plages. En somme, rien de franchement impérissable si bien qu'on ne peut pas vraiment regretter ce qui n'a pas survécu jusqu'à nous. Depuis sa retraite de l'industrie du disque en 1975, c'est la première fois que Robert Fripp s'entoure à nouveau d'un réel groupe avec lequel il va tourner intensivement en soixante-dix-sept dates pendant presque sept mois... Nourri de ses nombreuses expériences new-yorkaises qui l'ont amené à côtoyer aussi bien Blondie que les Talking Heads, le guitariste britannique veut donner sa propre version d'un disco urbain et malade. "The League of Gentlemen" (nom de la formation semi-pro dans laquelle Fripp évolua aux côtés de Gordon Haskell aux alentours de 1965) va être ce véhicule privilégié. Et leur musique est en effet bien sautillante, avec un son très new wave, très années quatre-vingt, fort proche en définitive de tous les groupes de cette époque (Wire, B-52's, etc.), enrichi par les claviers distordus de Barry Andrews (XTC) et propulsé par une incroyable section rythmique bien carrée au feeling imparable. Véritable préquelle à "Discipline", "The League of Gentlemen" pourrait bien plaire à tout ceux qui ont toujours trouvé King Crimson bien trop cérébral.
note Publiée le dimanche 24 juillet 2005
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Note moyenne 5 votes
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commentaires
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- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Je sais, mais ça ne m’a jamais remué.
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
euh, c'est une blague ?
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Ils (KC) ont fait quelque chose dans les années 80 ?
Message édité le 27-06-2022 à 19:34 par nicola
- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Pas mal du tout cet album qui préfigure effectivement le KC des années 80.
- Note donnée au disque :
- Scissor Man › Envoyez un message privé àScissor Man
Le duo Fripp/Andrews est franchement incroyable. Il m'a fallu lire la chronique (sévère) de Proggy pour percuter que c'est bien un membre d'XTC derrière les claviers. Alors oui c'est plus new wave guillerette que du King Crimson cérébral mais j'adhère à fond ! J'ai lu que le CD était quelque peu amputé, mon vinyle me convient donc très bien.
- Note donnée au disque :