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Coph Nia / Mindspawn › Erotomechaniks

7 titres - 71:19 min

  • 1/Subo contages
  • 2/Night in the key of madness
  • 3/Nemoch-Sarath
  • 4/Tryptich passage
  • 5/Pnothphalleum
  • 6/Machine heat
  • 7/Mekanick

extraits audio

informations

Création, destruction, rejet et resurrection des sons par Aldenon et Dracongenia, Suède et Etats-Unis, 2004-2005

Cd+livret 8 pages+ fourreau cartonné.

line up

Aldenon Satorial (Coph Nia), Dracongenia (Mindspawn)

chronique

  • dark-ambient, death industriel

La Machine contrôle tout. Votre naissance, votre vie, votre fin et votre resurrection. Inutile de chercher un autre sens à cette vie, elle n'en a que par le biais de ces tuyaux, de ces câbles et autres systèmes sadiques qui lient votre chair au démiurge de métal. Les vibrations du coeur inhumain de la Machine alimentent et rythment le temps de votre existence pour assurer sa propre pérennité. La douleur des corps et des âmes martyrisés produisent l'énergie nécessaire pour le fonctionnement de cette structure infernale. Concept dérangeant aux perspectives mêlant plaisir et douleur, 'Erotomechaniks' est sous-titrée '...music to die to', ou autrement dit la bande-son de votre mort. Une mort calculée et intégrée dans un processus de déshumanisation totale. Curieuse production que celle de ces groupes dont les routes se sont déjà croisées (remix de Coph Nia par Mindspawn) et qui prend forme avec cet opus froid et très sombre. Très minimaliste dans leur conception, les longues plages instrumentales naviguent aux confins du drone-ambient, les sons mécaniques et métalliques conférant un aspect rituel à une vision post-mortem de l'existence. Dense et monolithique, la musique d'Erotomechaniks' n'est rien d'autre qu'un trip dans les entrailles de la Machine, dans des souterrains abyssaux où le sang est pompé au travers de canalisations rouillées, où les chairs se nécrosent autour de pièces de métal aiguisées, où les sens sont en permanence torturés par des décharges électriques. Le style propre à chacun des projets se fond en une seule et même entité évitant ainsi de définir la part de l'un ou de l'autre. Une bande-son vraiment pesante et angoissante, pour ceux qui n'ont pas froid aux oreilles.

note       Publiée le dimanche 24 juillet 2005

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    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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    chute dans un puis sans fond.

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    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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    En récupérant la copie de Twilight j'étais curieux de savoir avec quel chroniqueur j'allais me ranger ; je comprends finalement le point de vue des deux sans m'y attacher : en effet cet album est vide ; c'est une angoisse générale face à un néant industrialisé ; comme si on atteignait le fond des abysses pour y trouver quelques antiques mécanismes qui fonctionneraient encore. Ce disque est l'illustration d'une frontière liminale, la limite du Monde. On longe lentement les parois sans fins qui englobent notre Tout.
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    Nekyia Envoyez un message privé àNekyia
    une ambiance oppressante à souhait et une ligne directrice qui fait figure de compromis intéressant entre les traits propres aux 2 géniteurs de cet album. à écouter...
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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    Quelle déception ! Je trouve ce disque ennuyeux...d'interminables longues nappes, sans profondeur(on est loin de Lustmord)...j'attendais la touche Coph Nia qui ne vient pas...bof bof...
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