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Banco Del Mutuo Soccorso › Come in un'ultima cena

cd • 9 titres

  • 1...A Cena, per Esempio6:20
  • 2Il Ragno4:55
  • 3E'Cosi'Buono Giovanni. Ma...3:32
  • 4Slogan7:23
  • 5Si dice che i Delfini Parlino5:50
  • 6Voila'Mida [Il Guaritore]6:14
  • 7Quando la Buona Gente Dice1:57
  • 8La Notte e' piena4:14
  • 9Fino alla mia porta4:30

informations

Studio Dischi Ricordi, Milan, Italie, 1976

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Gianni Nocenzi (piano, claviers), Renato D'Angelo (basse), Pier Liugi Calderoni (batterie), Francesco Di Giacomo (chant), Rudolfo Maltese (guitares), Vittorio Nocenzi (claviers, orgue)

chronique

L'exploration du rock progressif italien n'est pas une mince affaire. Aussi, si vous pensiez en être définitivement quitte, vous vous apercevrez bien assez vite qu'en réalité vous n'êtes pas encore au bout de vos peines... Nous sommes en 1976 et "Come in un'Ultima Cena" nous permet de renouer le contact avec une des formations majeures de ce courant, j'ai nommé Banco del Mutuo Soccorso. Après la réalisation de la bande sonore du film "Garofano Rosso" publié un peu plus tôt dans la même année, ce véritable quatrième album studio des milanais fait donc surface après trois années d'inactivité discographique, mis à part les adaptations anglo-saxonnes de leurs trois premiers albums pour le compte de Manticore. N'en déplaise à certains, de 1973 à 1976, l'univers du progressif a connu une évolution, ne serait-ce qu'en matière de sonorité. Au moment de retrouver Banco, la majorité des autres groupes transalpins se sont déjà pour la plupart perdus dans leur quête effrénée du succès à tout prix. Le groupe des frères Nocenzi est lui aussi sur le point d'y succomber, le manque plus ou moins marqué de folie ou d'impulsivité éléctrique que l'on peut déjà constater ici participent à la mise en évidence de ce changement insidieux. Peut-être inspirés par le travail tout en nuance effectué sur "Garofano Rosso" où Banco ne s'exprima qu'au travers de plages courtes, "Come in un'Ultima Cena", album concept autour de l'épisode de la Cène, est de loin leur album le plus atmosphérique, générant avec brio quantité d'ambiances différentes, trouvant encore leur source dans le répertoire classique, à l'aide de guitare acoustique, clavecin, violon et flûte. Absent sur "Garofano Rosso" et l'ambitieux "...di Terra" sur le point de suivre, le chant de Francesco Di Giacomo n'a jamais paru aussi primordial à l'univers de Banco. Des plages comme "Il Ragno" ou "Voila'Mida" à la complexité rythmique effarante proche d'un Gentle Giant, démontrent sans ambages à quel point le groupe italien a su rester à l'écoute des dernières tendances.

note       Publiée le jeudi 14 juillet 2005

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    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    Je suis d'accord avec Proggy: ce disque est bon. Je ne suis pas d'accord avec Proggy: ce disque est meilleur qu'il l'écrit et ne suggère aucune insidieuse compromission. D'accord: il est moins épique que les précédents. Les morceaux sont plus courts. (Mais qui a décrété que la longueur était un critère de qualité? Il y a plus de richesses musicales dans un titres de Gentle Giant, dépassant rarement les 5 minutes, que dans un album entier de Genesis.) Mais il est plus fin, plus nuancé. Les mélodies sont imparables, parfaite pour le chant de Francesco Di Giacomo (et le chant était un point fort de nombre de groupes italiens de l'époque, pensez à Area, à Gruppo Folk Internazionale). Les arrangements sont un plus évidents. Et, 35 ans plus tard, quand j'ai envie d'écouter Banco, celui-ci est le premier à se glisser dans le lecteur cédé.

    Note donnée au disque :