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Pierre Vervloesem › Rude

14 titres - 68:53 min

  • 1/ Disquiet (4:35)
  • 2/ Titanic Again (4:06)
  • 3/ N'Roll (3:20)
  • 4/ Experimental Dentition (4:53)
  • 5/ Born to Be White (3:18)
  • 6/ Greener (9:14)
  • 7/ My Flemish Period (3:22)
  • 8/ Tubular Belge (4:21)
  • 9/ Emile Zola's Jacuzzi (2:26)
  • 10/ Canadair (4:38)
  • 11/ Rue Wery (8:41)
  • 12/ Add God to Your Misery (4:30)
  • 13/ Pee Detector (5:39)
  • 14/ St.Guidon (5:50)

informations

Rising Sun studio, 2004

line up

Luc Van Lieshout (trompette), Peter Vandenberghe (claviers), Pierre Vervloesem (guitare), Nicolas Dechêne (basse), Renaud Van Hooland (batterie)

chronique

Avec un titre d'album tel que celui là, on pouvait s'attendre à un résultat plus ramassé, plus rock. Et en effet, sans faire la moindre concession à sa musique toujours aussi versatile et virevoltante, Pierre Vervloesem accouche peut-être ici de son album le plus fédérateur. Ce qu’il y a de bien avec des artistes de cette trempe, c’est que, arrivé à un tel niveau de maestria, on a l’impression qu’ils peuvent tout se permettre sans se poser de questions. Ça ne veut pas dire pour autant qu’il fait n’importe quoi ! Quatre heures de répétition étalées sur quatre jours et deux jours de studio auront suffit pour voir apparaître ce tout nouveau "Rude", s’inscrivant dans la droite ligne du déjà très réussi "Grosso Modo". Nouveaux venus à l'occasion de ce rendez-vous ponctuel, Nicolas Dechêne et Renaud Van Hooland font forte impression. Leur manière décomplexée d'approcher les compositions de Vervloesem leur donne une formidable pêche. Avec ses transitions négociées parfois à du cent à l'heure, des titres comme "Disquiet" ou "Born to Be White" partagent quelques similitudes avec les pièces instrumentales les plus dures du Crimson actuel, voire du meilleur Rush. Mais l'univers du guitariste belge est bien plus vaste ; "N’Roll" est là pour nous montrer que Pierre tient avant tout à faire de la musique sérieuse dans la bonne humeur. Son sens de l’humour Zappaesque transforme une musique qui pourrait vite être chiante entre les mains de n’importe quel virtuose permanenté en un festival d’idées saugrenues, et donc souvent vivifiantes. Même dans des compositions échevelées apparemment sans compromission telles que "Experimental Dentition", il se permet des incartades - en l’occurrence reggae - qui leur apportent cette dimension si unique. Il est à souligner que le travail de Peter Vandenberghe sur cet album est vraiment primordial, lui donnant par moments de vives couleur jazz fusion, façon Tony Williams Lifetime ou Love Cry Want. Si vous n'avez jamais essayé Pierre Vervloesem, il est peut-être temps de songer à s'y mettre sérieusement !

note       Publiée le samedi 2 juillet 2005

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