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Guapo › Black oni

5 titres - 44:30 min

  • 1/ Black Oni I (3:33)
  • 2/ Black Oni II (11:54)
  • 3/ Black Oni III (10:20)
  • 4/ Black Oni IV (5:44)
  • 5/ Black Oni V (12:59)

informations

Zed One Studios, Londres, Angleterre, 2004

line up

Daniel O'Sullivan (Fender Rhodes, orgue, mellotron, harmonium, guitare, effets électroniques), Dave Smith (batterie, percussions), Matt Thompson (basse, guitare, effets électroniques)

chronique

  • avant garde > zeuhl

Remontés à bloc, les Guapo sont entrés dans une nouvelle phase depuis que le duo est devenu trio, ouvrant son panel sonore vers d'autres perspectives. Leur persévérance a fini par payer et leur simple présence, désormais couverte par un grand nombre d'articles au sein de rédactions qui ont trop peur de passer pour des has been, suffirait presque à justifier à elle seule la pertinence du groupe. Cela reste encore à prouver. "Black Oni" poursuit sans forcer son exploration des territoires balisés par "Five Suns". Toujours conduit par une rythmique explosive, l'album se veut malgré tout bien plus sombre et se plaît à créer des atmosphères ténébreuses, comme nous pouvons l'entendre par exemple sur son quatrième mouvement. L'influence de Magma est toujours bien présente, mais nous n'assistons pas cette fois à une copie carbone des plus grand faits d'armes de ce groupe mythique (quoi que les parties de basse, tout de même, c'est très limite). Par contre, un autre nom me vient à l'esprit ; celui d'Anekdoten (!), autre groupe contemporain qui a bien du mal à se dépêtrer de ses influences, et qui se serait lâché, mellotron à l'appui, dans les partie improvisées des deuxième et cinquième mouvements... Bon, je ne veux pas donner l'impression de m'acharner, mais voilà ; jusqu'à présent, à aucun moment de sa longue carrière, Guapo m'a semblé capable de venir nous proposer quoi que ce soit de vraiment personnel. C'est efficace, je le concède, mais même dans leurs moments les plus lugubres, je n'arrive pas à les trouver crédibles. Aucune analyse détaillée de ma part, notes pour notes. C'est bien l'intégrité du feeling véhiculé par la musique de Guapo que je remets en cause ; en fait, rien de nouveau pour un vieil ours comme moi... Aux dernières nouvelles, Matt Thompson, pourtant membre fondateur de Guapo, a désormais claqué la porte ! Un signe ? Remplacé au pied levé par David Ledden, Guapo semble néanmoins résolument décidé à enfoncer le clou. La dernière fois, sur "Five Suns", Guapo remerciait Mike Patton, et les voici donc sur Ipecac. Sur "Black Oni", c'est Steve Von Till qui est salué... Prochaines aventures de Guapo sur Neurot ?

note       Publiée le samedi 2 juillet 2005

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    bubble Envoyez un message privé àbubble
    completement d'accord ! n'empeche qu'aux rio il ont fait un tabac . c'etait bien joué , bon son mais originalité zero c'est clair . le nouveau groupe de matt thomson a l'air prometteur aussi plus dans une veine secret chief 3 pas ecouté en detail encore (y ades extrait sur son myspace. a voir si il sera plus credible dans ce registre
    tom Envoyez un message privé àtom
    mouais c'est vraiment pas terrible, bien qu'ils aient légérement progresser sur cet album, tout a déja été vu autre part en (beaucoup)mieux, alors ya une certaine ambiance (type b.o des films hammers 60's) mais au bout d'un moment c'est chiant comme la mort, et en concert c'est pas mieux, a la limite je préfére Miasma & the Carousel of Headless Horses
    Note donnée au disque :       
    Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays
    Jetez une oreille sur Miasma & the carousel of headless horses, avec des gens de guapo, chez Web of mimicry, vous m'en direz des nouvelles.
    Hymnos Envoyez un message privé àHymnos
    De Black Ovni, je ne connais que celui-ci, et ce n’est pas transcendant… dommage pour du Zeuhl !! Manque quelque chose qui fait les grands disques. L’impression est bizarre. D’un côté une énergie intéressante, très glauque, à la Anekdoten comme le souligne Proggy, de l’autre une incapacité gênante à réussir à nous passionner aux méandres tordus de leurs compos. Loin d’être nul, il leur faut beaucoup plus atouts dans leur jeux pour se sortir de l’ornière des références du passé et développer un propos plus original et consistant.
    Note donnée au disque :