Diabologum › 365 jours ouvrables

"365 jours ouvrables" est le morceau de "#3" que j'aime le moins. Pourtant, c'est le plus évidemment mélodique, structuré, et accessible. Il était donc naturel d'en faire un single juste après la sortie du grand oeuvre. Il se fit d'ailleurs honorablement remarquer parmi les amateurs de rock français indépendant. Le morceau qui suit, "(version)", est autrement plus expérimental : instrumental sombre fondé sur un motif pianistique répété, des percussions tribales, le tout entaché de bruits sourds et étouffés, de drones et autres grésillements malséants. "Quelque chose pour hier soir", redonne le flambeau à Arnaud Michniak (relayé par Cloup en fin de course) pour un morceau dissonant, avec accords désaccordés du piano, intrusion répétée d'une guitare sale, et une boucle tordue qui constitue le sous-bassement rythmique du morceau. Là encore, névrose urbaine au rendez-vous dans cette litanie digne du futur Programme. "Do you wanna have a party ?" débute un peu comme "Dernier étage". Entièrement construit à partir de samples d'instruments, c'est la boucle de guitare qui règle le morceau, qui, sur une trame plutôt calme, voit l'arrivée de quelques scratchs et échantillons divers. Pas franchement enthousiasmant. Un ep tout de même indispensable pour tout fan de "#3" qui se respecte.