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Tony Williams Lifetime › Turn it over

10 titres - 38:04 min

  • 1/ To Whom It May Concern : Them (4:21)
  • 2/ To Whom It May Concern : Us (2:57)
  • 3/ This Night This Song (3:46)
  • 4/ Big Nick (2:46)
  • 5/ Right On (1:52)
  • 6/ Once I Loved (5:11)
  • 7/ Vuelta Abajo (5:00)
  • 8/ A Famous Blues (4:13)
  • 9/ Allah Be Praised (4:38)
  • 10/ One Word [bonus] (3:45)

informations

New York City, USA, 1970

Il s'agit du pressage cartonné à tirage limité

line up

Jack Bruce (basse, chant), John Mclaughlin (guitare), Tony Williams (batterie, chant), Larry Young (orgue)

chronique

Enrichi de la présence de Jack Bruce à la basse et au chant, "Turn it Over" ne s'égare pas in extenso dans d'interminables loopings instrumentaux, ceux-là même qui auront peut-être eu raison des quelques courageux qui se se seraient essayés à "Emergency!". Le second album d'un Lifetime à la nouvelle architecture va tout de suite à l'essentiel, balaye rapidement le terrain et atteint le résultat, fort d'une grammaire qu'ils ont à présent dompté, entre trois et cinq minutes par titre, montre en main. "Vuelta Abajo" incarne à la perfection ce résultat désormais concluant. Par conséquent, le groupe semble plus resséré, plus à même d'atteindre ses objectifs, plus vite. De l'énergie pure. A l'état brut ("Right On" ou le rock'n'roll pastiche de "Allah Be Praised"). Les musiciens ont néanmoins tout le temps de faire parler la poudre ; McLaughlin, bien sûr, Jack Bruce, dont l'apport s'avère être bien plus qu'un simple souci esthétique, et le fantastique Larry Young dont on parle trop peu souvent et à qui l'on doit en grande partie les atmosphères lugubres et inquiétantes des deux premiers Lifetime. Écoutez cette orgue qui se déchire dans un ciel d'épouvante sur "Once I Loved" avant que Tony Williams ne vienne y déposer sa voix délicate. Même constat pour "A Famous Blues". Le verdict est limpide ; "Emergency!" et "Turn It Over" sont deux disques essentiels de la grammaire jazz rock alors en pleine éclosion. Selon les attentes de chacun, on préferera le côté plus expérimental et libre du premier, ou l'aspect plus efficace et ramassé du second. A titre personnel, je porte mon choix sur le premier car, malgré tout, je le trouve plus fort et nettement plus efficace en terme de persuasion. Petite cerise sur le gâteau ; les éditions récentes de "Turn It Over" comprennent en titre bonus une première mouture, chantée celle-là par Jack Bruce, du fameux "One Word" que McLaughlin enregistrera avec le Mahavishnu Orchestra sur "Birds of Fire" en 1973. Pour l'heure, il s'apparente plutôt à la lente progression de "Resolution".

note       Publiée le vendredi 3 juin 2005

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    Ayler Envoyez un message privé àAyler
    Un album très différent du premier. Le 25 mars 1969 a changé beaucoup de choses dans la vie de John McLaughlin...
    Note donnée au disque :       
    Botherhood Envoyez un message privé àBotherhood
    Je n'arrive pas à savoir si c'est Turn it Over qui me plait le plus ou Emergency...
    Note donnée au disque :