Vous êtes ici › Les groupes / artistesNMichael Nyman › The piano

Michael Nyman › The piano

  • 2004 • Virgin 7243 5 98462 2 4 • 1 CD digipack

20 titres - 60:32 min

  • 1/ To the Edge of the Earth (4:06) - 2/ Big My Secret (2:52) - 3/ A Wild and Distant Shore (5:52) - 4/ The Heart Asks Pleasure First (1:36) - 5/ Here to There (1:02) - 6/ The Promise (4:16) - 7/ A Bed of Ferns (0:48) - 8/ The Fling (1:29) - 9/ The Scent of Love (4:18) - 10/ Deep into the Forest (3:00) - 11/ The Mood That Passes Through You (1:14) - 12/ Lost and Found (2:26) - 13/ The Embrace (2:37) - 14/ Little Impulse (2:12) - 15/ The Sacrifice (2:50) - 16/ I Clipped Your Wing (4:36) - 17/ The Wounded (2:30) - 18/ All Imperfect Things (4:03) - 19/ Dreams of a Journey (5:32) - 20/ The Heart Asks Pleasure First / The Promise [Edit] (3:11)

informations

Arco Studios, Munich, Allemagne, 1992

line up

John Harle (saxophone alto et soprano), David Roach (saxophone alto et soprano), Andrew Findon (saxophone baryton et ténor, flûte et flûte alto), Michael Nyman (piano), Orchestre Philharmonique de Munich

chronique

Avec "The Piano", Michael Nyman allait nous donner enfin l'opportunité d'entendre ce que l'homme avait à dire sans être instrumentalisé à outrance par un réalisateur despote. Heureux hasard ? C'est avec ce film de Jane Campion, palme d'or à Cannes en 1993, que Michael Nyman se fit un nom au soleil. Et pour quel résultat ? D'accord, l'anglais se retrouve une nouvelle fois aux commandes d'une entreprise avant tout picturale, mais était-ce si utopique de souhaiter entendre le compositeur se détacher enfin des tics d'écriture classique qu'il eut tout le temps d'explorer, on le sait, pendant presque deux décennies aux côtés de Peter Greenaway ? Eh bien, oui, figurez-vous ; nous étions en plein rêve... Avec "The Piano", Michael Nyman réalise peut-être là l'oeuvre la moins formellement moderne de toute sa carrière. Il ne s'agit pas de pratiquer une dichotomie qui viendrait à considérer ce qui se veut moderne fatalement supérieur au reste. C'est avant tout une question d'intégrité artistique, entre le discours et le passage à l'acte. Écoutez la cavalcade des violons sur "A Wild and Distant Shore" dans une déclinaison ouvertement romantique du thème principal ; il aura donc fallu attendre "The Piano" pour s'aperçevoir que ce qui était attribué à du Greenaway était en fait bel et bien du Michael Nyman. Du Glass ? Non, du Nyman j'ai dis. Même chose avec "Here to There", conduit par un ensemble de cuivre comme sortis tout droit de "The Draughtsmans's Contract"... Les thèmes sont jolis, plaisants, mélancoliques, essentiellement joués au piano. Celui de "The Heart Asks Pleasure First" a le potentiel d'un jingle publicitaire, c'est dire sa redoutable efficacité. Et c'est sans doute ce que Jane Campion attendait de Nyman. Sans doute aussi ce qu'attendait la grande majorité du public ; une musique belle et poignante, tout en demeurant accessible, quitte à ce qu'elle devienne aussi à la longue parfois platte et lassante. L'édition 2004 offre un titre en plus, chose qui ne contribuera pas à inverser la vapeur auprès de ceux qui ne peuvent s'empêcher de bailler juste après avoir franchi la première moitié du disque.

note       Publiée le jeudi 2 juin 2005

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "The piano" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "The piano".

    notes

    Note moyenne        3 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "The piano".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "The piano".

    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    Je découvre les opéras de Nyman en ce moment et je suis agréablement surpris, "Facing Goya" par exemple, datant de 2002, présente une musique à la fois acérée, sophistiquée, très bien arrangée tout en étant pétris de nuances, d'influences minimalistes (pour certaines scènes on pense à Glass) et, par ci par là, de quelques échos rock parfaitement intégrés à l'ensemble, enfin un rock audacieux et plutôt sombre pour tout dire. A découvrir... et à chroniquer !

    Ares Envoyez un message privé àAres
    j'ai oublié de preciser qu'il a aussi composé la BO de Bienvenue à Gattaca, qui est une de mes BO preferée, pas encore chroniqué ici ;)
    Note donnée au disque :       
    Ares Envoyez un message privé àAres
    idem sauf que moi je suis pas fan du film mais que cette BO est belle, avec des morceaux de piano absolument splendide que j'ecoutais il a 10 ans j'en avais donc 15 :s. Aujourd'hui que de souvenirs en ecoutant ces melodies ...
    Note donnée au disque :       
    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan  Shelleyan est en ligne !
    avatar
    J'ADORE ce film...Et la B.O fait partie de ma collection. Il est vrai qu'elle est un peu répétitive et lassantes mais elle contient de si magnifique choses...et j'ai tellement les images en tête...je ne puis m'empêcher de rêver...
    Note donnée au disque :